La fin est proche..

 

 

 

 

 La fin du monde et ....Dieu

 

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  Accueil-avenir-des-morts

1° Réponse: Il n'y a aucun avenir pour les morts

2° Réponse: Il y a , pour les morts, un certain avenir.

Un seul avenir: celui de Jésus, le Messie juif ressuscité.

Le Dieu vivant et son Christ: unique source de vie

L'avenir du " Grand Disparu": son Retour

Notre résurrection et notre parousie

Le sort actuel des disparus en "Christ"

Et les autres? Quel est leur sort?

Et les autres? pour eux que fera Jésus, ce Jour là?

"Sauvons notre planète, vite! " ??

Conclusions. Que faire?


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CHAPITRE 8

DIEU EST IL SIONISTE ?

JÉRUSALEM ET SION

Alors qu'à l'origine " Sion" désignait l'une des hauteurs dont l'ensemble devint plus tard le site géographique nommé " Jérusalem " ...

..." Jérusalem et Sion sont synonymes et désignent à la fois la ville, le pays et ensuite le peuple juif tout entier. Ces trois notions ont fusionné symboliquement en une grande unité...

Cela permet de comprendre les formes modernes et laïques de cette réalité historique. C'est d'une ville, Sion, et non d'un pays ou d'un peuple que le mouvement national juif moderne a tiré son nom: le sionisme.

Jérusalem est au centre de la prière juive, de l'observance juive, de l'existence juive, tout comme elle fut, au long des siècles, le pôle de la nostalgie juive."

(extrait, p. 35 & 36, de " Jérusalem " - P.U.F " Que sais-je "

par Maurice Konopniki et Eliezer Ben Raphaël )

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LA GENÈSE DU SIONISME JUIF

Elle se situe au cours du 19 ème siècle. Ce siècle avait été marqué par d'importantes évolutions idéologiques et politiques, surtout en Europe : développement des idées issues de la philosophie des " Lumières " et de la Révolution française, réveil des nationalités, progrès et même culte de la raison et de la science, aspiration à une modernité progressiste jugée incompatible avec l'archaïsme des traditions religieuses, etc...

Tout cela, en Europe occidentale, entraînait le judaïsme éclairé et cultivé vers un éloignement rapide par rapport à l'immobilisme traditionnel des juifs dispersés au milieu des nations. Un livre récent de deux universitaires juifs résume ces changements :

" Les juifs réformés, en Allemagne du 19 ème siècle, s'ingénient à donner de la religion juive l'image la plus acceptable par l'environnement non-juif, une image " civilisée ", adaptée à la modernité où s'engage le judaïsme, désireux d'obtenir une émancipation légale qui tarde à venir, malgré l'intégration en marche....

Mais, parallèlement, on se mit à légitimer le droit historique à la réimplantation du peuple sur sa terre, aussi bien par des motifs religieux (la Tora) que par des motifs juridiques (la continuité séculaire de la présence juive en terre d'Israël) ...

Très progressivement le sionisme politique s'est construit à l'aube de la grande période du colonialisme européen ... Et Sion fut choisie parce qu'elle était la seule terre en mesure de susciter, en monde juif, l'émotion et l'enthousiasme nécessaires au succès d'une immigration (faite pour) créer une société nouvelle à partir d'un peuple dispersé ...Le sionisme allait devoir recréer de toutes pièces la terre d'Israël. "

( " Israël, la terre et le sacré " , par Attias et Benbassa, Èdit Flammarion p. 170 à 182 & 209 à 211)

Telle a été la genèse du sionisme juif au 19 ème siècle. Pour que, au milieu du 20 ème siècle, se réalise le succès de cette politique par la création de l'état d'Israël (1948) puis par la prise de souveraineté sur la totalité de Jérusalem (1967), il aura fallu, au préalable, la tentative d'extermination des juifs par les nazis, la seconde guerre mondiale, les décisions politiques des vainqueurs (O.N.U.) et plusieurs guerres israëlo-arabes.

En cette année 2001, l'état juif né du sionisme est toujours là, protégé par les armes mais plus menacé que jamais et plus angoissé que jamais devant son avenir.

L'ÉTAT JUIF ET DIEU

En parlant un peu, maintenant, de cet État sioniste dans son rapport à Dieu, je rappelle qu'il s'agira là d'Adonaï IHVH, le Dieu des juifs et de Jésus de Nazareth. Et nullement " d'Allah" ou de cet " Être suprême " que la chrétienté occidentale invoque souvent sans le savoir...

Depuis la naissance de l'État d'Israël les juifs croyants ont toujours vu dans cet événement un acte et un don divins. Et la pensée théologique, dans son ensemble, n'a pas cessé d'y voir la réalisation des prophéties sur le grand Retour et le grand rassemblement eschatologique des fils d'Israël.

Par exemple la prophétie de Jérémie 31 :

" Je te rétablirai, chère Israël ...Poussez des cris de joie pour Israël: le Seigneur sauve les survivants d'Israël. Il déclare en effet : je vais les ramener du pays du Nord et les rassembler des plus lointaines contrées .. Mon peuple revient au grand complet, je suis comme un père pour Israël."
(Jérémie 31 . 1-9 trad. français courant)

Significatifs, à cet égard, sont les propos de l'écrivain juif Paul Giniewski :

" Le surgissement de l'État juif est un acte et un phénomène de rédemption sans précédent et, religieusement parlant, une nouvelle révélation, un renouvellement de l'alliance du Sinaï. Depuis Moïse et jusqu'en 1948, Israël a vécu dans le temps où la conscience de Dieu avait pour origine l'Exode. Or, Jérémie avait annoncé un temps différent où on ne dira plus " l'Éternel qui a fait monter les enfants d'Israël du pays d'Égypte", mais où on dira " l'Éternel qui les a ramenés de toutes les contrées où il les avait exilés ". La restauration d'Israël a marqué l'avènement de ce temps nouveau. "(revue " Foi & Vie " N° avril 2001, p. 84)

J'ai souligné, dans ce texte, les mots et les expressions qui me semblent caractéristiques de cette interprétation sioniste des prophéties et de la volonté d'IHVH pour son Israël: " rédemption ", " nouvelle révélation ", " renouvellement de l'alliance ", " avènement d'un temps nouveau ". Je réagis non seulement par de l'étonnement mais par un refus catégorique de cette interprétation à cause de ma foi au Messie Jésus: je témoigne que pour nous, disciples de Jésus, ce Messie juif seul est la rédemption, l'alliance nouvelle, le créateur du temps nouveau du salut et le rassembleur (" de tous les pays du monde " ) de l'Israël nouveau, accompli et ressuscité, réunissant juifs et non-juifs qui croient en Jésus. Et j'ajoute, en insistant, que seule la Parousie de Jésus accomplira, au plein sens du terme, toutes les promesses prophétiques, notamment celle de Jérémie qui vient d'être citée. Seul le Christ " crucifié-ressuscité et qui vient pour l'ultime avènement " est l'accomplissement total de la volonté d'Adonaï, le Seigneur et le Père d'Israël.

Il faut déplorer que tant de chrétiens " sionistes " paraissent ignorer cela lorsqu'ils soutiennent, glorifient et servent l'État d'Israël ! Alors qu'on comprend parfaitement que cela soit la foi des juifs qui ne croient pas à la royauté divine du Messie Jésus !

Je viens de parler de la " volonté " de Dieu, de ce que " Dieu veut " ou a voulu ou voudra. Qu'on me permette donc ici une petite parenthèse " théologique" à ce sujet. Elle devrait permettre de ne pas nier que, d'une certaine façon (et sans considérer l'État juif comme " de droit divin " ), ce retour contemporain d'une bonne partie des juifs sur leur terre est une réalité historique qu'Adonaï intègre dans sa secrète et souveraine stratégie de " géopolitique "

NOTE THÉOLOGIQUE : LE VOULOIR DIVIN

Bien sûr, dés qu'on parle de Dieu ou qu'on parle à Dieu, on fait de la " théologie " (c'est-à-dire: "parole sur Dieu "). Il est exact aussi que, lorsqu'on parle de " Dieu ", on risque de ne pas parler du Dieu d'Israël et de Jésus. André Chouraqui n'a pas cessé de rappeler cela aux " pagano-chrétiens " actuels ! Mais quand on parle de ce que Dieu " veut ", bien des pièges nous attendent : les croisades du Moyen Âge pour libérer les " lieux saints " ( ! ) ne se déclenchaient-elles pas par les prêches enflammés criant " Dieu le veut ! ". Et n'est-ce pas une interprétation identique du vouloir de Dieu qui, aujourd'hui même, galvanise toute une "chrétienté " patriote pour justifier nos modernes guerres " justes " ?

Il faut donc remarquer d'abord l'ambiguïté du mot " vouloir " pour dire la volonté divine. Tantôt ce mot indique ce que Dieu prescrit, ordonne, commande en faisant appel à notre obéissance pour une mise en pratique (par exemple le " aimez vos ennemis " de Jésus). Tantôt ce même mot indique ce que Dieu permet, tolère, laisse faire, ou parfois ce que Dieu a voulu pendant un temps et qu'il n'a plus voulu par la suite. C'est pourquoi, à la question: " oui ou non Dieu a-t-il voulu ceci ou cela ? ", il faut souvent répondre : " oui et non " ou " non et oui ".

Exemples :

Le Seigneur a-t-il voulu le régime de la royauté en Israël (I Samuel 8) ? Réponse : " non et oui ". Dieu a d'abord dit qu'il ne voulait pas cela. Puis il a concédé la royauté, tout en l'intégrant à ses plans : il a voulu David ... le " Roi des juifs " Jésus !

Le Seigneur a-t-il voulu la croix de son Fils ? Réponse : " non et oui ". Non, Dieu n'a pas ordonné ni prescrit ni réalisé la mise à mort de Jésus !! Il n'a pas " voulu " cette horreur ! Cependant, sa " volonté " divine a permis et intégré cette mort au point de changer ce mal en bien en faveur des criminels eux-mêmes. Ce fut sa "volonté "!!

Le Dieu vivant est plus libre, plus déconcertant (cf Jonas), plus imprévisible, plus capable de changements d'idées que ne le sauront jamais toutes nos théologies ! Et n'allons pas dire qu'il n'est pas tout-puissant : il est Dieu, " je suis ..." (Exode 3). Sa toute-puissance a le secret et le pouvoir de changer le mal irréparable en bien tout à fait imprévu (Genèse 50 . 19). Et il est suffisamment tout-puissant pour se faire totalement faible, par amour, et se rendre " tout petit " comme il l'a fait en Jésus-Christ, sur la croix.

Mais " la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes "

(I Corinthiens 1 . 23-24)

Alléluia !

Appliquons-nous donc à distinguer soigneusement le sionisme humain de cet étrange sionisme divin que la Bible d'Israël nous révèle.

Georges SIGUIER . 14 rue Saint Jacques 81200 MAZAMET

Suite : 160-sion_d-haut.html  

 

 

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