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 012-Formation de la terre

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La notion de l'expansion de l'univers

est très récente. Elle date du vingtième siècle seulement. Les anciennes civilisations n'avaient aucun moyen de constater l'existence d'un tel phénomène.

Aussi, la question de savoir si l'univers était fixe ou non, ne fut jamais posée. On n'avait pas de raison de s'interroger sur quelque chose qui n'existait pas. Le ciel était plutôt synonyme de ce qui est vaste et immuable. Les observations célestes de l'époque avaient une importance propre en raison des influences astrologiques qu'on attribuait aux différents astres. On connaissait bien sûr le cortège des cinq planètes (Mercure, Vénus, Mars, Saturne et Jupiter), ainsi que les constellations figurées par des personnages ou des animaux légendaires. Ce n'est que plus tard qu'on introduisit les fondements de l'astronomie.

En dehors des étoiles et des planètes, le ciel recelait quelques points diffus auxquels les anciens avaient donné le nom de nébuleuses. L'une d'elles située dans la Constellation d'Andromède fut décrite selon les sources occidentales, pour la première fois en 1612, par l'astronome allemand, Simon Marius, qui l'aurait comparée à "une lueur semblable à laflamme d'une chandelle, vue à travers un disque de corne". En réalité, dès l'année 964, l'astronome arabe Abd ar Rahman As Soufi, qui révisa le catalogue des étoiles d'Hipparque, en faisait mention dans son "Livre des étoiles fixes", en la comparant à un petit nuage, telle qu'elle apparaissait àla vue.

Les deux autres nébuleuses localisées dans l'hémisphère sud auraient été découvertes par Magellan, en 1520, lors de son voyage autour du monde. Depuis, elles portent le non de Nuages de Magellan. La encore, il convient de préciser que plusieurs siècles auparavant, des astronomes arabes, tels que Tamin Dari-lbn Wahshia - Yaqût et une fois de plus Abd ar Rahman As Soufi, avaient noté la présence des fameux "nuages" et positionné leur emplacement (1).

La nature des nébuleuses restait pourtant mystérieuse. En 1867, un opticien américain du nom de Abbé, se basant sur les observations d'autres astronomes, dont William Herschel, ainsi que sur les hypothèses du philosophe Emmanuel Kant publiées dans son "Histoire naturelle universelle et théorie des cieux" (1755), admit que certaines nébuleuses pouvaient être situées en dehors de notre Galaxie, et constituer elles-mêmes des galaxies.

Ces prévisions s'avérèrent exactes. Elles furent confirmées par les observations menées en 1923/1924, par Edwin Hubble, grâce au télescope du Mont Wilson (Californie), avec lequel il parvint à distinguer des étoiles dans la Nébuleuse d'Andromède. Dès lors, la nébuleuse qui était vue comme une lueur, devint une galaxie. Elle porte le numéro M 31 dans le catalogue de Messier et se trouve à 2 250 000 années-lumière. Son diamètre est estimé à 110000 années-lumière et sa massed'environ 400 milliards de fois celle du Soleil, soit deux fois plus que la Voie Lactée. Les nuages furent également identifiés comme étant des galaxies. Le Grand Nuage est éloigné de 165 000 années-lumière et aurait un diamètre de 21 000 années-lumière pour une masse de quelque 15 milliards de soleils, le Petit Nuage, dans la constellation du Toucan, est "minuscule", et ne fait que 10 000 années-lumière, ou cent millions de milliards de kilo- mètres de diamètre.

Depuis, la Voie Lactée ne constitue plus à elle seule, la totalité de l'univers. Les découvertes devinrent de plus en plus nombreuses au fur et à mesure qu'on mettait au point des moyens de détection plus performants. L'univers s'est enrichi de milliards de galaxies, renfermant chacune plusieurs milliards d'étoiles. Sans que l'on voit la fin.Comment en est-on arrivé à ces espaces incommensurables, alors que l'univers est né d'un atome primitif très dense ? Répondre à cette question c'est déjà lever une partie du voile d'un des grands mystères de la Création.La théorie qui a cours actuellement est que toutes les galaxies s'éloignent les unes des autres, dans un mouvement d'expansion ayant débuté juste après lebig bang. Malgré leur vitesse vertigineuse, seule l'énorme distance qui nous sépare d'elles, nous empêche de percevoir leur fuite.

Pour détecter l'expansion, on a eu recours à l'effet Doppler qui énonce que lorsqu'une source sonore se rapproche d'un observateur, sa longueur d'onde diminue alors que sa fréquence augmente. Par contre, en s'éloignant, c'est le contraire qui se produit. Ce principe fort simple fut étendu aux ondes électromagnétiques qui voyagent à la vitesse de la lumière... Après avoir établi une classification des galaxies en 1926, Hubble utilisa l'effet Doppler pour ses expériences.

Les résultats auxquels il était parvenu en 1929 furent assez surprenants et en tous cas imprévisibles, en dépit des découvertes de l'Abbé Lemaitre (2). A quelques exceptions près, toutes les galaxies observées présentaient un décalage vers le rouge, impliquant que leur longueur d'onde augmentait, et que par conséquent elles s'éloignaient du globe terrestre. De plus, le décalage était proportionnel à ta distance, suggérant que la fuite était d'autant plus rapide que les galaxies étaient loin. Bien sûr, le mouvement de fuite ne signifie nullement que la Terre constitue le centre de l'univers.

On a l'habitude de présenter l'univers sous forme de ballon parsemé de taches que l'on gonfle. Quand le ballon augmente de volume, chacune des taches s'éloigne de toutes les autres. Un observateur d'une galaxie donnée verrait également les autres galaxies s'éloigner de lui dans le cadre de l'expansion de l'univers. Hubble a calculé la vitesse de récession, constatant qu'il existait une proportionnalité entre la vitesse d'éloignement et la distance de la galaxie.

Lors de ses premières estimations, il évalua la vitesse d'éloignement ou "constante de Hubble" à 170 kilomètres par seconde et par million d'années-lumière. Cela revenait à dire qu'une galaxie distante d'un million d'années-lumière s'éloignait à une vitesse de 170 kilomètres par seconde. Cette méthode trouvait à se justifier tant que le rayon de l'univers était estimé à quelques dizaines ou quelques centaines de millions d'années-lumière. Mais lorsqu'il devint évident qu'il pouvait atteindre des milliards d'années-lumière, Hubble dut diminuer sa constante afin de ne pas enfreindre la sacro-sainte théorie de la relativité d'Einstein qui postule que la vitesse de la lumière est une vitesse limite dans l'univers.

En effet, avec les premières estimations, Hubble devait attribuer une vitesse de 850 000 kilomètres à la seconde à une galaxie qui serait éloignée de 5 milliards d'années-lumière.Actuellement, la constante a été ramenée à 15 kilomètres par seconde et parmillion d'années-lumière, selon les calculs de Sandage et de Tammam. Maisa-t-on atteint les limites de l'univers ?Les astrophysiciens américains qui ont été les inventeurs de la théorie dudécalage vers le rouge désignent ce phénomène par l'expression de "redshift".

Voici pour fixer les idées, les vitesses d'éloignement de quelques galaxies,calculées selon la constante H = 15 kms/seconde / million d'années.132 kilomètres par seconde pour la Galaxie NGC 4473 située à 8 200 000 années-lumière (3). 3 300 kilomètres par seconde pour la Galaxie NGC 379 située à 220 000 000 d'années-lumière. 22 000 kilomètres par seconde pour les galaxies de l'amas du Bouvier situées à 1 600000000 d'années-lumière. 267 000 kilomètres par seconde pour le quasar OQ 172, situé à 17,8 milliards d'années-lumière (4).

Il va sans dire que personne n'a pu penser que l'univers était en expansion,avant que les observations ne deviennent possibles grâce à des instruments sophistiqués. Encore fallait-il édifier patiemment toute une théorie et la mettre à l'épreuve de la réalité, car malgré tout, d'autres spécialistes, bien isolés il est vrai, persistent à soutenir que l'univers est statique et que le rougeoiement de la lumière est dû à d'autres causes qu'à l'augmentation de la longueur d'onde.

Cependant, les résultats sont là et la théorie de l'expansion ne souffre plus de nos jours d'aucun doute. Mais que de moyens matériels et humains n'aura-t-il pas fallu mobiliser pour arriver à des conclusions aussi audacieuses qui marquent d'une pierre blanche les acquis scientifiques du 20ème siècle ! Ce n'est pas peu dire, ce siècle a été si fertile en découvertes remarquables.

Pourtant c'est ce même phénomène qui est décrit par le Coran, depuis l'avènement de l'Islam, bien que les hommes n'avaient aucune idée de son existence. Pouvait-on parler d'expansion de l'univers au début du Moyen Age, pendant que toute l'humanité était plongée dans l'obscurantisme alors que jusqu'au vingtième siècle le problème est resté méconnu de l'ensemble des savants du monde entier ?

II convient de souligner qu'effectivement des savants de renommée mondiale comme les physiciens Max Planck et Niels Bohr, spécialistes de l'astronomie et prix Nobel de physique, n'ont pu imaginer ni prévoir l'expansion de l'univers. De même, Einstein, un des plus fertiles cerveaux de l'époque contemporaine et autre prix Nobel, qui, après avoir énoncé sa théorie de la Relativité Générale à pris en 1917 comme modèle, un univers statique ne prévoyant aucune expansion et qui de ce fait était en contradiction avec la réalité et le Coran (5).

D'autres noms de la physique et de l'astronomie, comme Fred Hoyle, Gold et Bondi, ignorèrent eux aussi la réalité, en promouvant un modèle stationnaire. Nous pourrons multiplier à profusion les exemples des grands savants quiméconnurent ou combattirent la théorie de l'expansion de l'univers. Après la naissance de l'univers, à partir de l'atome primitif, le Coran aborde l'étape de l'expansion ainsi que le révèle le passage suivant :

"Le ciel, Nous l'avons construit par Notre puissance : et Nous l'étendons [constamment]: dans l'immensité". (Coran 51.47).

"Nous l'étendons", signifie : "Nous le rendons plus vaste, Nous lui donnons un volume plus grand". Voici ce que dit Maurice Bucaille à ce sujet : (6). "Ce qui a été traduit par "Nous l'étendons", est le participe présent du verbe "musieûna''du verbe "awsaea" qui signifie : élargir, étendre, rendre plus vaste, plus spacieux,lorsqu'il s'agit d'objets.

Allah est plus savant.

(1) "Les nuages de Magellan et leur découverte par les Arabes". Par Louis Massignon. Librairie orientaliste. Paul Geuthner. Paris. (2) Voir l'article intitulé "Le Big Bang" (3) NGC = traduction de Nouveau Catalogue Général. (4) Ces chiffres sont naturellement donnés à titre d'information et sous toutes réserves, en raison des difficultés inhérentes à ce genre d'évaluation.

(5) Précisons toutefois qu'Einstein sut faire amende honorable plus tard et reconnaître qu'il s'était trompé dans l'interprétation de l'évolution de l'univers.

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