LA FORMATION DE L'UNIVERS. Approches chretiennes relation entre la science et la
religion pasteur réformé
011-revolution
de la pensée humaine 1. LA FORMATION DE L'UNIVERS. La plupart des observations astronomiques et des
données théoriques concordent à
justifier un modèle où l'Univers entier serait apparu, voilà une vingtaine de
milliards d'années, probablement empli d'une
énergie pure sous forme de rayonnement. Nul ne peut rien dire de ce qui aurait
précédé. On pense
généralement, sans que ceci ait
été démontré, que la matière elle-même, d'abord sous forme de
particules élémentaires, serait née
de cette énergie rayonnante. Naissance des galaxies. L'attraction gravitationnelle, que les diverses
parties du gaz primordial exerçaient les unes sur
les autres, tendait lentement à former des nuages de plus en plus
isolés, de plus en plus compacts, qui devaient
constituer les galaxies, environ 1 milliard d'années après
l'instant zéro. Notre galaxie, appelée la
voie lactée, a une forme de spirale, elle tourne
sur elle-même et contient environ 100 109
d'étoiles. Notre soleil est situé au bord
de notre galaxie, loin du centre, à environ 30.000 années-lumière[1] du
centre. Toutes les galaxies s'éloignent les unes
des autres. Si les galaxies s'éloignent les
unes des autres et si leurs vitesses ont toujours
été constantes, le temps nécessaire
aux galaxies pour atteindre la distance qui les sépare actuellement est égal
à cette distance divisée par leur vitesse
relative. Le temps écoulé depuis que les
galaxies ont commencé à se mettre en mouvement est de
15 milliards d'années (10 ou 20 suivant les
auteurs). C'est la durée caractéristique d'expansion de l'univers. 2. LA FORMATION DE LA TERRE. Notre galaxie était au départ une masse
de gaz (99% [H et He]) et de poussières
(1%). Les planètes se sont formées par agglomération des poussières;
celles-ci grossirent peu à peu en absorbant les
agrégats plus petits qu'elles trouvaient sur leur trajectoire et passèrent de la taille d'un
gravier à celle des planètes actuelles. Au fur et à mesure que la masse de la Terre
augmentait, les forces de gravitation tendaient à
resserrer les unes contre les autres les particules rocheuses qui la
constituait. Il en résulta un fort accroissement
de température: les matériaux lourds en fusion sont descendus vers le centre pour
former le noyau tandis que les composés
légers migraient vers l'écorce. Le système Soleil-Terre va désormais
avoir une grande influence sur la vitesse de
transformation de la matière vers des états de complexité
élevée. En effet, non seulement un
véritable "réservoir" (la Terre) rempli de
réactifs chimiques se trouve à "bonne distance" d'une
puissante source d'énergie (le soleil), mais ce
système ouvert reçoit en permanence de l'énergie "fraîche" qui va
permettre l'apparition et la "survie" de composés
chimiques complexes. 3. NAISSANCE DES MOLECULES ORGANIQUES. Origine de la vie. Comment a débuté la vie, puisqu'elle ne
peut naître que d'un autre être vivant ? Les
problèmes posés sont les suivants: 1. Les composés organiques (lipides, protides,
glucides, acides nucléiques) sont exclusivement
fabriqués aujourd'hui par les êtres vivants. Comment ces
composés auraient-ils pu apparaître en leur
absence ? 2. Les animaux (hétérotrophes) ne
peuvent pas vivre sans les aliments fabriqués par
les végétaux (autotrophes). Les végétaux primitifs (algues) seraient
donc à l'origine de la vie. Or, de tels organismes
nécessitent à la fois un système d'extraction de l'énergie solaire et un
système complémentaire d'utilisation de
cette énergie. Ils sont donc très complexes et donc leur présence très
improbable dès l'origine. L'hypothèse d'Oparin. Pour Oparin, l'atmosphère primitive, à
l'époque de la formation de la Terre, ne contenait
ni O2, ni CO2, ni N2, mais un mélange "inhospitalier"
d'hydrogène, de méthane, d'ammoniac et de
vapeur d'eau. Ce mélange, bombardé par
le rayonnement énergétique intense du
soleil, par les éclairs des orages violents de
l'époque, aurait donné naissance à
une grande quantité de molécules
organiques. Des composés organiques ont ainsi pu se former
en l'absence des êtres vivants, composés qui
s'accumulaient dans les océans pendant de très longues
périodes, constituant ainsi une véritable
"soupe nutritive", qui servit "d'aliment" aux premiers êtres vivants. Ces premiers êtres
vivants étaient probablement des
hétérotrophes qui puisaient leur
énergie dans les "combustibles chimiques" présents dans la
soupe primitive. Oparin propose donc la théorie
hétérotrophe: l'apparition d'organismes
très simples dans un environnement complexe. L'expérience de Miller. Miller, un jeune chimiste de 25 ans, décida de
reconstituer artificiellement en laboratoire les
conditions atmosphériques qui avaient dû
régner aux premiers temps de la Terre (voir
schéma de l'expérience). Après une semaine, Miller examina la liquide
contenu dans l'appareil. Il s'aperçut qu'il
contenait de nombreux composés organiques et en particulier des
acides aminés. La preuve était donc faite:
des composés organiques de première importance peuvent se former dans des conditions
pré-biologiques. En montrant que l'on pouvait simuler en laboratoire
les premiers âges de la Terre, Miller a ouvert la
voie de la reconstitution expérimentale de
l'évolution pré-biologique: la chimie
pré-biologique ou prébiotique. L'expérience de Miller enthousiasma d'autres
chercheurs et plus les expériences se
répétaient et plus il apparaissait que les premiers composés organiques qui se
formaient dans le mélange étaient deux
molécules très simples: l'acide cyanhydrique et le formaldéhyde. Ces deux
molécules simples furent, en raison de leur grande
réactivité, très probablement les intermédiaires à partir
desquels se formèrent les principales
molécules biologiques (voir schéma). 4.Les coacervats. Au sein de la "soupe primitive", riche en substances
organiques, certaines molécules sont capables de
devenir des macromolécules. Parvenues à une taille
suffisante, ces macromolécules en solution ont la
propriété de s'agglomérer les unes aux autres pour former des agrégats
complexes, deux cents à mille fois plus gros
qu'une macromolécule isolée. Ce phénomène est celui de la coacervation,
les agrégats formés s'appellent des
coacervats. Grâce à la coacervation,
toutes les macromolécules, qui se trouvaient
auparavant dispersées dans la masse liquide, se
concentrent en des points localisés; leur formation est probablement due à
l'existence de charges électriques portées
par les macromolécules. Celles-ci attirent les molécules d'eau qui forment une "peau"
capable d'isoler les agrégats du milieu. Ces coacervats ont des propriétés qui
ressemblent à celles des cellules
vivantes: 1. ce sont des individualités distinctes du
milieu environnant. Avant, l'évolution de la
matière organique était fondue dans celle du milieu primitif. Avec les
coacervats apparaissent des unités
individuelles. 2. Il y a formation d'un milieu intérieur. Les
réactions chimiques disséminées dans
tout le volume aqueux vont se produire désormais entre deux domaines
distincts: l'intérieur des coacervats et
l'environnement. 3. il se crée des échanges
sélectifs de substances à travers la
membrane rudimentaire. 4. la structure chimique interne de chaque coacervat
lui est propre. Par conséquent, chacune pourra
avoir, dans le temps, une destinée différente de celle
de ses voisines. Chaque système pourra durer,
évoluer ou disparaître. La panspermie Pour certains scientifiques, l'origine des
molécules organiques n'est pas à chercher
sur Terre mais dans l'espace. C'est la théorie de la panspermie: les
molécules organiques et notamment les acides
aminés ont été importés de
l'espace par des micrométéorites (ne sont pas
détruites par l'atmosphère). De plus, on pense maintenant que l'atmosphère
primitive était une atmosphère volcanique,
c'est-à-dire constituée de CO2, N2 et H2O; atmosphère qui ne
permettrait plus la formation de molécules
organiques. ..
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