
La fin du monde et
....Dieu
000
Accueil
010 : n'ayons
pas peur peur
030 : La
solution finale
040 :
Avenir du peuple juif : son salut.
041 :
suite
050 : Salut
d'Israël ,du monde
051
:Théologiens
060 :
Psaume
070
:réflexions.
075 la
Parousie 1° annonce
prophétique
076 2°
annonce prophétique
077 3°
annonce prophétique
080 : Quand ?
Le Père seul sait.
081 :
Indécision ..
090 :
Prolongation !
100 : La
date du retour!
110 :
Reprise
130 :
Vive Jérusalem!
140
:Debout.
150 : Dieu
est-il sioniste ?
160 :
Sion d'en haut
170 :
Dieu est il anarchiste ?
171
Dieu
est-il anarchiste ?
172 Jérusalem
180 :
Actualité, reflexions
181 journal
182 novembre
190-epilogue.html
191
Postface
192
Vocabulaire
000-accueil.html
Approches chretiennes
Benoit
XVI
Gustave
Martelet
relation entre la science et la
religion
Hans
Kung
Etude
de Georges Siguier
pasteur réformé
fin de ce monde
Georgette
Blaquiere
Approches
pentecotistes :
Approches Islams
Le
"BIG BANG"
La
Fin de l'Univers
Coran
et fin
.L'ESCHATOLOGIE
ISLAMIQUE
L'Expansion
de l'Univers
La
Vitesse de la
Lumière
approches scientifiques
Formation
de l'univers
Formation
de la terre
Formation
de l'homme
Origine
de la vie
01-revolution
de la pensée humaine
02
- Mesurer l'espace
03
- spectroscopie
04-
Remonter le temps
05
- Evolution de l'univers
06
- paleontologie
07
- Jaeger, étude
08
Molhen étude.
Sciences

Accueil-avenir-des-morts
1°
Réponse: Il n'y a aucun avenir pour les
morts
2°
Réponse: Il y a , pour les morts, un certain
avenir.
Un
seul avenir: celui de Jésus, le Messie juif
ressuscité.
Le
Dieu vivant et son Christ: unique source de
vie
L'avenir
du " Grand Disparu": son Retour
Notre
résurrection et notre parousie
Le
sort actuel des disparus en "Christ"
Et
les autres? Quel est leur sort?
Et
les autres? pour eux que fera Jésus, ce Jour
là?
"Sauvons
notre planète, vite! " ??
Conclusions. Que
faire?
|
HÉLAS ! JÉRUSALEM !
Malheureuse Jérusalem ! Terre et peuple
d'Israël, hélas ! Après notre ovation
" Vive Jérusalem ! ", après notre cri
d'amour " Oh ! Jérusalem ", faisons nôtre
cette plainte qui s'exprime si souvent dans la Bible : "
Hélas ! Jérusalem !" Ce sont deux
souffrances intimement mêlées : les larmes
et la colère, les larmes humaines et la
colère divine, le malheur des hommes et
l'indignation du Seigneur. Les deux mêlées !
Les larmes ! C'est l'immense souffrance des malheurs
d'Israël au long de trois mille ans d'histoire, les
tueries, les ghettos et les déportations, le sang
et les cris. Larmes de Sion dévastée : ce
sont les complaintes des prophètes qui en disent
la cruelle histoire. Non seulement " les Lamentations de
Jérémie ", non seulement les cris de "
Jérémie " lui-même, mais aussi Amos
ou Joël, jusqu'à Zacharie et Malachie, sans
oublier Esaïe, bien sûr, etc..... Ce sont les
souffrances des fils d'Israël. Mais ce sont aussi
les larmes du Seigneur d'Israël lui-même.
Larmes de reproche d'un amour blessé, mais aussi
larmes de souffrance car le Dieu vivant est un coeur qui
souffre, puisqu'il aime. Dieu lui aussi, avec son peuple,
gémit et soupire : " Hélas".
( Cette communion d'Israël et de son Dieu dans le
malheur et dans l'épreuve, vous n'y comprendrez
rien et vous n'y participerez pas si, pour vous, le sort
de Jérusalem n'est qu'un ensemble de
problèmes politiques, économiques,
historiques et religieux à traiter et à
résoudre grâce aux bonnes volontés
humaines. Non ! Il faut la foi pour voir les choses comme
Dieu les voit. Et, par la foi en Jésus, on doit et
on peut regarder Jérusalem comme Jésus la
regarde, avec son amour de fils de Sion et son
autorité de Messie. Aussi voulons-nous regarder
Jésus pleurer ; et pleurer avec lui :
"
Quand il approcha de la ville et qu'il
l'aperçut, Jésus pleura sur
elle (et même : sanglota sur elle !).
Il disait : Ah ! Si toi aussi
(c'est-à-dire comme mes disciples qui
m'escortent et m'acclament), si toi aussi tu
avais su, en ce jour, recevoir ce qui te
donne la paix ! Mais hélas ! Cela est
caché à tes yeux ! Oui, pour
toi, des jours arrivent où tes ennemis
établiront contre toi leurs ouvrages
de siège ; ils t'encercleront et te
serreront de toutes parts ; ils
t'écraseront, toi et tes enfants au
milieu de toi ; et ils ne laisseront pas en
toi pierre sur pierre parce que tu n'as pas
reconnu le temps, l'occasion où tu as
été
visitée."
(Luc, 19 . 41 et ss.)
|
Le temps de la venue chez toi de l'envoyé de
Dieu. Quel malheur ! Hélas, quel malheur ! Cela
avait commencé en l'an 587 avant notre ère,
par la mise à sac de Jérusalem par
l'armée babylonienne, et la déportation
à Babylone ...... Cela avait continué par
l'occupation grecque, lorsque le roi Antiochus profana le
Temple par ses idoles, cette "
abomination de la désolation" dont parlent
le prophète Daniel, et Jésus .... Mais
surtout, en l'an 70 de notre ère, c'est le
général romain Titus, avec ses
légions, qui supprima définitivement le
Temple, la " Maison de Dieu " incendiée et
livrée désormais aux païens .....
Puis les grecs, puis les arabes, puis les
croisés et leurs abominables " guerres saintes "
contre les juifs ..... Et enfin ce fut la " Shoah ", la "
solution finale " du problème juif entreprise par
les puissances démoniaques
déchaînées en terre de "
chrétienté "! ..... La haine des
divinités de la race, de la patrie et de la nation
contre le Seigneur d'Israël, contre le Roi des juifs
! ! Hélas !
(Jésus, regardant Jérusalem, pleurait
sur sa ville. Et aujourd'hui, Jésus pleure
toujours sur sa ville ! Mais si nous pouvons comprendre
un peu ces larmes, nous avons, par contre, beaucoup plus
de mal à admettre que Jésus parle aussi de
" colère ", c'est-à-dire de la "
colère de Dieu ", de son indignation qui le
conduit à cesser de protéger son propre
peuple et de lui épargner les conséquences
de son péché. Et pourtant Jésus
explique le malheur de Jérusalem par ces mots: "
la colère contre ce peuple ":
Quand
vous verrez Jérusalem encerclée
par des armées" , précisait
Jésus lorsqu'il annonçait la
fin du Temple, " vous saurez à ce
moment-là qu'elle sera bientôt
détruite ... Car ce sont des jours de
jugement où se réalisera tout
ce que déclarent les Écritures
.... Il y aura en effet une grande
détresse dans ce pays et la
colère contre ce peuple. Ils seront
tués par l'épée, ils
seront emmenés prisonniers parmi
toutes les nations, et les païens
(c'est-à-dire les étrangers,
les non-juifs, les " goïm " )
piétineront Jérusalem
jusqu'à ce que leur temps soit
achevé."
( Luc 21 . 20-24)
|
"Ainsi fut fait, le temps
d'une génération, à la fin du
premier siècle et au début du second : il
ne resta du Temple que l'emplacement, de Jérusalem
que des ruines, d'Israël que des rescapés en
exil. Mais l'épreuve la plus profonde fut alors ce
silence du Seigneur qui ne fit rien pour épargner
cela à son peuple, rien pour empêcher les
forces de mort d'accomplir leur besogne cruelle ! "
Colère " de Dieu au sens biblique de ce mot "
colère ", c'est-à-dire ce retrait de Dieu
qui détourne son visage de sa cité
bien-aimée et qui s'éloigne d'elle lorsque
sa trahison est devenue sans remède. Cette
trahison de Jérusalem, les prophètes la
désignent par les mots de " prostitution " et "
d'adultère ", c'est-à-dire l'alliance
d'amour avec les dieux des païens : la force,
l'argent, le pouvoir, les armes, la raison d'état.
Quand la cité de Dieu a la même
mentalité et la même conduite que les
nations de la terre, alors c'est l'heure de la "
colère " qui s'annonce ...
Alors Jésus pleure sur la cité
bien-aimée, chaque fois, aujourd'hui comme au
premier siècle, chaque fois qu'il voit les chefs
des nations se liguer aux chefs d'Israël pour
piétiner la sainte alliance du Seigneur, donc pour
sonner le glas du bonheur et de la paix d'Israël.
Jésus pleure : " Hélas ! Jérusalem !
Si tu savais !....
(Qu'en conclure pour nous " chrétiens "? Nous,
l'église des pagano-chrétiens, nous sommes
ces païens qui sont devenus enfants adoptifs de Dieu
par la foi en Jésus-Christ. Nous sommes donc
devenus les enfants adoptifs de Jérusalem. Sion
est notre mère. Comme dit l'apôtre Paul,
nous avons reçu le droit de cité en
Israël et nous sommes concitoyens de tous les juifs
qui croient au Messie Jésus. Jérusalem est
notre mère, notre mère qui nous est
confiée. (Jean 19. 26-27 & psaume 87 .
5-7)C'est pourquoi, nous tous chrétiens qui sommes
issus de toutes les nations du monde, cessons de faire
souffrir les juifs, cessons de mépriser
Israël comme si nous, " l'Église ", nous
avions pris sa place dans l'amitié de Dieu et dans
son alliance !
Bien mieux encore : pour rejoindre Jésus et sa
prophétie sur Jérusalem, peut-être
aujourd'hui devrions-nous nous interroger et nous
demander ceci : de quelle manière les nations
actuelles piétinent-elles Jérusalem ? Qui,
aujourd'hui, foule aux pieds la cité sainte ? Et
si c'étaient les armes et les bottes de nos
diverses nations qui continuent aujourd'hui de
piétiner Jérusalem ? Les
intérêts politiques et financiers de tous
les peuples, occidentaux ou non, arabes ou non, juifs ou
non, avec l'appui des " Pouvoirs " d'Israël
lui-même ?! Le Messie d'Israël, lui, ne fait
pas pleurer Sion ! N'a-t-il pas donné sa vie pour
elle, sur la croix ?
( Et n'est-il pas son Roi qui vient, qui arrive pour
elle ? Pourquoi ce Sauveur universel vient-il d'abord
pour Jérusalem et le pays d'Israël ? Et
pourquoi ne posera-t-il pas ses pieds sur un autre point
de la terre ? Parce qu'il est fidèle à son
peuple élu, à sa terre, à sa
capitale, aux promesses faites aux pères, aux
lieux de sa passion et de sa victoire, à ce point
minuscule de l'immense terre des hommes, à cette "
tête de pont" d'où IHVH est parti pour
étendre son règne à toute la
création.
DEBOUT ! JÉRUSALEM !
Nous venons de crier " Hélas ! " ; nous venons
de gémir sur le malheur de Jérusalem et sur
le poids de cette lourde " colère " qui continue
de peser sur elle aujourd'hui. Mais maintenant,
prophétiquement, nous allons crier de joie et
bondir d'allégresse car, selon le psaume 30 :
"
C'est pour un moment qu'on est sous la
colère du Seigneur mais c'est pour
toute une vie qu'on est dans sa grâce.
Le soir, ce sont les larmes mais, au matin,
la joie explose ! " Donc,
" Crie de joie,
tressaille d'allégresse, fille de
Sion, pousse des exclamations, fille de
Jérusalem: voici que ton Roi arrive,
il est juste et victorieux, il est humble
..... il brisera l'arc de guerre et il
proclamera la paix pour les peuples !
" (Zacharie 9 .
9)
|
Oui, vous tous fils d'Israël et toi, population
de Jérusalem, criez de joie, chantez et dansez car
le jour de gloire arrive pour vous. Non pas le jour de
vos performances, non pas le moment de votre victoire
militaire ou de votre miracle économique, mais
l'heure de la grâce de votre Roi se faisant enfin
connaître tel qu'il est. Le temps du grand Pardon,
inattendu et immérité. Pourquoi donc crier
de joie dés maintenant ? Mais, bien sûr,
parce que ton Roi arrive, oh Jérusalem ! Il arrive
dans la gloire de Dieu, votre Père et notre
Père. Il arrive pour vous, et il arrive aussi en
faveur des arabes et de tous les " païens " du
monde, les vivants et les morts. Criez donc de joie !
C'est Lui, le Messie si humble, qui arrive ! Debout !
Jérusalem "!
"
Debout, Jérusalem ! Lève-toi,
sois consolée! Sois
éclairée, sois radieuse!
Tressaille d'allégresse, crie de joie,
danse de joie, Jérusalem !
"
( Esaïe 60)
|
Parce que, maintenant, c'est le jour de ton Dieu qui
arrive. Alléluia !
MERCI ! JÉRUSALEM !
Maintenant, j'ai envie d'employer encore une autre
interjection et de dire : " Merci, fils d'Israël !
Merci, Jérusalem ! Oui, merci pour ta faute
elle-même, ton faux pas, ta dureté de coeur
à l'égard de ton véritable Messie ;
merci pour ton aveuglement lui-même ! Car au moment
où arrivait chez toi le train merveilleux
chargé de bénédictions, de salut et
de vie éternelle pour toi et pour le monde entier,
tu l'as laissé passer et tu as voulu rester sur le
quai de la gare ! Étrange paradoxe : c'est
à cause de ton refus et de ton appauvrissement que
moi, païen du 21 ème siècle, j'ai pu
être rejoint et atteint et enrichi par ce train de
notre incroyable trésor, le Royaume de ton Sauveur
et Roi, Jésus le Messie.
Bienheureuse ta faute, Jérusalem, qui nous vaut
un tel Sauveur, à nous les nations. Merci !" (
C'est ce qu'explique le rabbin Saul de Tarse, devenu
l'apôtre Paul, dans sa lettre aux Romains (11 . 11)
:
"
Grâce à leur faute (la faute des
juifs fermés à
l'évangile ), les païens ont
accédé au salut pour exciter la
jalousie d'Israël.
Or, si leur faute
s'est soldée par l'enrichissement du
monde entier, si leur appauvrissement a
produit la richesse des païens, que ne
fera donc pas leur plénitude (leur
retour définitif à la
plénitude de leur héritage
promis) ?!..
Ö En effet, si
leur mise à l'écart a
donné lieu à la
réconciliation mondiale des hommes
avec leur Dieu, que va être, oui que va
être leur réintégration,
leur propre réhabilitation, leur
retour à leur propre place dans le
royaume de leur Dieu ?! Oui, qu'est-ce que
ça va être
?!"
|
Nous avons longuement réfléchi à
cela dans les deux précédents cahiers. Mais
réalisez-vous, oui vraiment, réalisez-vous
ce que va être pour notre terre et pour le monde ce
retour d'Israël dans la communion de son Sauveur ?
Non pas hors de l'Histoire mais au dénouement de
notre histoire humaine. " Qu'est-ce cela va être ?
" s'extasie Paul le prophète de Jésus. Or
à cette question l'apôtre donne
lui-même la réponse, reçue de
Jésus son Maître :
"
Que sera-ce, sinon la Vie du milieu des morts
? " (Romains 11 .
15)
|
Comprenons bien le sens de ces mots : " la Vie du
milieu des mort ". Réellement et
concrètement, ce sera le surgissement hors du
séjour des morts de tous les fils de Dieu, tout
comme le Fils de Dieu est sorti, autrefois, de son
tombeau. Le cri " Debout, les morts
! " ne fera qu'un avec le cri
" Debout, Jérusalem !
"Ton Sauveur arrive, regarde-le ! Il apporte avec Lui la
Vie éternelle qui engloutit la mort et qui vide le
séjour des morts ! "
"
Car c'est de Sion que vient le
Libérateur, c'est de Jérusalem
que sort le Sauveur du monde."
(Romains 11 . 26)
|
Fini le temps de tes angoisses, Sion ! Et, sur toute
la terre, fini le règne du péché, de
la souffrance et de la mort !
Ah, Père, si c'est possible, que ce soit " l'an
prochain à Jérusalem", l'an prochain notre
entrée dans la Jérusalem nouvelle et divine
!
Veuille hâter, Seigneur, ton Jour de gloire
!
Georges SIGUIER . 14 rue Saint Jacques 81200
MAZAMET
suite : 150-sionisme.html
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