Geogette Blaquière Approches chretiennes relation entre la science et la
religion pasteur réformé
011-revolution
de la pensée humaine
211: - L'EXISTENCE
DE LA MORT 212 : Dans
le Nouveau Testament 214 : LA
REINCARNATION 215 :La
mort comporte une rupture. un jugement 216 :
COMMENT VIVRE CELA? 250 : LA
PAROUSIE 251 : PAROLE
DE DIEU 252 : LA
FOI DE NOTRE EGLISE 253 :COMMENT
VIVRE CELA ? 300 : Questions-
réponses 310 : Ce
que dit Rome.
1°
Réponse: Il n'y a aucun avenir pour les
morts 2°
Réponse: Il y a , pour les morts, un certain
avenir. Un
seul avenir: celui de Jésus, le Messie juif
ressuscité. Le
Dieu vivant et son Christ: unique source de
vie L'avenir
du " Grand Disparu": son Retour Notre
résurrection et notre parousie Le
sort actuel des disparus en "Christ" Et
les autres? Quel est leur sort? Et
les autres? pour eux que fera Jésus, ce Jour
là? IL EST DIFFICILE D'ACCOMPAGNER UN MOURANT A
L'HOPITAL. CAR DANS UN SERVICE, ON RISQUE D'ETRE
CHASSE PAR DES INFIRMIERES. OU BIEN DANS d'ÂUTRE
CAS, DES QUE LE MALADE VA TRES MAL. ON LE CONDUIT AUX
SOINS INTENSIFS. QUE FAIRE ? C'est le drame de la mort à l'hôpital.
Or, on voit bien que le mourant passe . par des phases,
phases de révolte où il a besoin
d'être aidé, visité, aimé,
même s'il est agressif ; phase de
résignation (qui parfois n'est pas mieux), ; phase
d'abandon entre les mains de Dieu (être mis en face
de la foi, de l'essentiel de sa vie), par toutes ces
phases , le Seigneur vient à la rencontre de son
enfant. Il y a une phase pour laquelle nous ne pouvons rien :
c'est une certaine expérience de
solitude de celui qui va mourir, parce qu'il est
en face de son Dieu, et là, comme dit
l'évangile : "celui qui a
l'épouse est l'époux. L'ami de
l'époux se tient devant la porte". ( Jean
3, 29 ) I1 y a des moments ou devant le dialogue d'une
âme avec Dieu, en particulier au moment de la mort,
nous ne pouvons pas pénétrer : il faut nous
tenir là, tout proches, devant la porte,
quelquefois donner la main, et se taire, et d'autres
moments il faut parler doucement, et accompagner aussi
loin qu'on puisse. C'est le problème de la mort à
l'hôpital. C'est aussi le problème de
l'euthanasie, car l'euthanasie supprime les souffrances
sous prétexte de mourir dans la dignité
. Qu'est-ce que la dignité? Sous ce
prétexte, l'euthanasie court-circuite le dialogue
intérieur entre une âme et son Dieu. La mort
par euthanasie est une mort violente qui vient du dehors.
Il faut être soulagé de la souffrance au
maximum: Cela l'Eglise l'a toujours dit , mais il ne faut
pas donner la mort de façon consciente et
réfléchie. Pourquoi ? Essentiellement parce que
l'heure de notre mort est entre les mains du Père,
et quand le fruit est mûr, il le cueille. Nous ne
pouvons pas faire que ce soit plus tôt ou plus
tard. C'est une question de droit de Dieu. C'est une
expérience spirituelle de la personne. Le
problème, c'est qu'on ne respecte pas toujours la
dimension spirituelle de la personne. On parle de
respecter sa dignité, . mais on ne parle pas de
respecter son cheminement spirituel. Ce qui arrive
parfois (des médecins et des infirmières
l'avouent) on se débarrasse d'un malade encombrant
et on lui impose une mort pour laquelle il n'était
peut-être pas tout à fait mûr. Alors, abandonnons cela à la miséricorde
de Dieu, mais en soi, nous ne pouvons accepter ni vouloir
l'euthanasie. Nous sommes des enfants de Dieu et nous
dépendons de Lui pour vivre et pour mourir. Les
chemins de la mort sont personnels à chacun. VOUS AVEZ DIT : "NOUS RETROUVERONS CEUX QUE NOUS
AIMIONS SUR TERRE : ET CEUX QUE NOUS N'AIMIONS PAS
? On les retrouvera aussi et on les
aimera, dans 1'Amour de Dieu. UNE JEUNE FILLE DE 20 ANS ETANT ATTEINTE DU CANCER.
LA FAMILLE A FAIT APPEL A UNE GUERISSEUSE MAGNETISEUSE
QUI LEUR A DIT : ELLE MOURRA QUAND ELLE LE DECIDERA. ELLE
EST MORTE PEU APRES. QU'EN PENSER ? C'est vrai, mais ce n'est pas la peine d'être
magnétiseur pour dire cela : Dieu ne nous viole
jamais. Il attend de nous un "oui" quelque part. Je m'en
rends compte quelquefois. C'est étonnant que telle
personne ne soit pas morte. Je crois que c'est la
patience de la Miséricorde qui attend un oui qui
n'a pas été donné. Dans ce sens, on
peut dire : "elle mourra quand elle le voudra, quand elle
aura enfin dit son oui à Dieu : "Oui, mon
Père, je m'abandonne à toi". A ce
moment-là Dieu sera trop heureux de la prendre
dans ses bras. Voyez, là encore, ce respect de
l'expérience spirituelle qui se passe dans
l'agonie, c'est-à-dire le combat. CERTAINS THEOLOGIENS ALLEMANDS CROIENT A LA
RESURRECTION DES CORPS SITOT APRES LA MORT, D'AUTRES NON. OU EN EST-ON
ACTUELLB1ENT ? C'est une grosse question théologique qui reste
actuellement une question parce que nous ne le savons
pas, nous n'avons pas de réponse. Nous tenons deux
bouts de la chaîne: 1 - La Résurrection à la fin des temps
(Jésus reviendra) sera générale :
tout le monde ressuscitera/et chacun, à ce
moment-là, dans la lumière de Dieu,
confirmera son oui ou son non. Cette résurrection
générale viendra quand les temps seront
accomplis, c'est-à-dire quand tous nos actes
auront porté leurs fruits, et que le monde sera
ramassé dans les mains de Dieu. L'heure, personne
ne la sait, même pas le Christ. Le Père
seul. Ce n'est pas la peine de supputer ce que sera cette
heure : nous ne le savons pas ? Aujourd'hui , la fin des
temps est une interrogation, mais que vont devenir les
morts entre leur mort, s'ils meurent ce soir, et la fin
des temps ? Vont-ils dormir, vivre hors de leur corps,
sans .corps ? Va-t-il y avoir un laps de temps, entre la
mort de quelqu'un et la résurrection
générale ? Nous nous plaçons dans une relation de
temps, et on dit : "oui effectivement, il y a un temps
intermédiaire". L'Eglise croit à la Résurrection des
morts. Elle attend la résurrection de l'homme tout
entier, qui n'est rien d'autre que l'extension aux hommes
de la résurrection même du Christ. Elle
affirme la survivance et la subsistance après la
mort d'un élément spirituel doué de
conscience et de volonté en sorte que le moi
humain subsiste... ) L'Eglise, conformément
à l'Ecriture, attend la manifestation glorieuse de
Notre Seigneur Jésus-Christ,
considérée cependant comme distincte et
différée par rapport à la situation
qui est celle des hommes après la mort. Dans ce
régime de temps s'inscrit le purgatoire, la
purification de nos âmes. 2 - Mais, dans l'éternité, il n'y a plus
de temps : tout en Dieu, est éternel et
présent. Donc je peux dire, d'une certaine
manière (comme les théologiens allemands)
que le dernier jour, il est déjà
présent dans l'éternité. Donc ma
résurrection suit immédiatement ma mort,
puisque j'entre dans l'absence du temps, dans
l'éternité. Les deux choses sont justes, même si elles
paraissent contradictoires, et nous ne tenons pas le
milieu de la chaîne. Nous ne savons pas. D'une
certaine manière, nous savons que nous ne pourrons
être, vivants qu'en totalité, corps,
âme, esprit, c'est-à-dire tout ce qui fait
que je suis moi. D'une certaine manière, si je
bondis hors du temps (c'est l'éternité) le
jugement c'est aujourd'hui pour moi, c'est l'instant de
ma mort et je revêts l'immortalité et je
revêts tout de suite mon corps glorieux. Je suis incapable de comprendre ça parce que je
suis né dans le temps, j'ai grandi dans le temps :
c'est la condition de l'homme d'être dans le temps,
donc je ne peux rien imaginer. Quand j'imagine la vie
éternelle avec un laps de temps entre ma mort et
la fin du monde , je suis encore dans des
catégories de temps. Et ces catégories,
l'Eglise me les enseigne. Alors, quelle est la
réalité ? Je n'ai pas de réponse.
Aucun théologien ne peut se targuer de vous donner
une réponse précise. Mourir, c'est d'abord être avec le Seigneur,
consciemment et non comme quelqu'un d'endormi qui se
réveillerait seulement le jour de la
Résurrection. De ce côté-là,
apparaît le sens de l'Assomption de Marie, est la
première à être entrée
pleinement , avec son corps dans le Royaume . Marie est
hors du temps. C'est prophétique. Est-ce
prophétique pour ce qui nous attend à la
Résurrection générale, ou a l'heure
de notre mort ? Je n'en sais rien. Objectivement, on ne
peut pas en dire davantage QUE DEVIENNENT NOS DEFUNTS EN ATTENDANT LE RETOUR
DU CHRIST ? Ils sont vivants. Ils continuent à veiller sur
nous dans le coeur du Christ, par la médiation de
l'amour du Christ. EST-CE QUE NOUS AURONS. AU CIEL, LE CORPS QUE NOUS
AURONS HERITE ? Je ressusciterai moi. Je suis unique : corps,
âme, esprit : . corps : homme physique . âme
: facultés d'ordre psychologique : conscient,
subconscient , inconscient,... . esprit : ce qui, en moi,
est habité par Dieu. EST-CE QU'ON A LE DROIT DE DESIRER MOURIR POUR
RETROUVER CEUX QUE L'ON AIME ? Saint-Paul disait : "Qui me
délivrera de ce corps de mort, ( Romains
7,24 ) "alors je serai pour
toujours avec le Seigneur" !" ( 1 Thessaloniciens
4, 17 ) Quelle tension vers le ciel pour Paul qui voulait
retrouver son Seigneur ! Il ne l'avait pas connu sur la
terre. Il l'a vu sur le chemin de Damas, mais
apparemment, il ne l'avait pas rencontré
avant. Nous pouvons dire que le désir de Dieu ou de
retrouver ceux que nous avons aimés est bon dans
la mesure où il nous aide à vivre. Si noufc
en faisons quelque chose qui nous déprime, si nous
disons : "la vie ne m'intéresse plus, j'attends le
Seigneur," ce n'est pas authentique. Ce n'est pas un vrai
bon désir. Le désir de Dieu nous rend
encore plus aimants de cette vie-ci. Déjà
il se révèle, déjà nous
pouvons le rencontrer. Le suicide Le suicide des jeunes en particulier : ma vie, je la
reçois pour l'offrir, pas pour la détruire.
Ma liberté je la reçois. La liberté
que Dieu nous a donné est pour lui dire oui, non
pour choisir la mort. Dieu nous a faits libres parce que l'amour ne s'impose
pas. Il nous a fait libres pour que quand il nous
proposerait l'amour nous puissions librement lui dire
oui. Ça implique le risque que nous lui disions
non. Mais quand on aime quelqu'un, on ne va pas lui dire
non, on est trop heureux de lui dire oui. Dieu l'avait
cru et Dieu s'est aperçu que l'homme s'est servi
à retourner sa liberté pour lui dire
non. Et c'est toute la souffrance de Dieu qui s'exprime
dans la Bible. Par exemple, en : (Jérémie
ch. 3, 19 ) il y a cette parole extraordinaire du
Père : "Et moi, je
m'étais dit : II m'appellera mon Père et
jamais il ne se séparera de moi"!
Déception de Dieu devant le non de l'homme. Un garçon me disait un jour : "Mais enfin, je
suis libre. Je suis libre de me mettre à l'eau, si
je veux !". Je lui ai dit : "Non, ta liberté ne
t'est pas donnée pour mourir, elle t'est
donnée pour vivre. La liberté est
donnée pour dire oui joyeusement à tout ce
qui en toi a envie de vivre ! Elle ne t'est pas
donnée pour te détruire et mourir ! Ce
n'est pas être libre que de se jeter à
l'eau, de vouloir mourir !" Mais c'est grave, parce que vous savez, comme moi, que
les suicides de jeunes sont fréquents : parce que,
je crois, nous ne leur annonçons pas l'avenir :
ils se sentent enfermés dans le temps. C'est le
rapport au temps qui est mauvais en ce moment-ci. Nous ne
savons plus gérer le temps : le "tout de suite"
n'est que le symbole de l'angoisse qui habite beaucoup de
nos contemporains, en particulier des jeunes sur :
"comment vivre dans le temps ?" Me marier ? Comment voulez-vous ? Est-ce que je sais
si dans deux ans je l'aimerai encore ? Prendre un
métier ? Autrefois ça se préparait
et puis on suivait sa voie. Mais là, je vais
être obligé de changer : je vais travailler
pour être informaticien ; après il n'y aura
plus de travail comme informaticien, il faudra que je me
remette à l'école pour faire autre chose !
Non ! On a besoin de l'avenir pour vivre, et nous avons
réussi à leur fabriquer un monde sans
avenir. Heureusement qu'ils sont vivants. Comme avenir, que leur donnons-nous ? La
télévision avec les bombes, la guerre, la
terre qui va se réchauffer et les annonces de
catastrophes possibles et imaginables. Comment
voulez-vous qu'ils s'en sortent, sans la puissance de la
grâce de Dieu ? Un philosophe a dit : "Dieu est l'avenir de l'homme !" C'est vers lui que
nous allons : c'est lui qui nous donne l'espérance
et nous fait marcher. Un psychologue, en dehors du problème religieux
disait : "N'achetez jamais à vos enfants de
montres avec affichage de l'heure : dans une montre avec
un cadran ordinaire, des aiguilles qui tournent, on a le
sens du temps (Ex. : je me dis : il est 3 heures, il me
reste 5 minutes pour traiter les questions qui restent,
car la messe -est à 3 H 1/2...) Je peux
gérer le temps parce que je visualise. Mais si
j'ai une montre qui me dit 15 H une, je n'ai pas la
visualisation du déroulement du temps de
l'histoire. On avait, de même, supprimé les
études historiques et contre l'avis des
psychiatres parce qu'on faisait des séquences
d'histoire, mais les séquences coupent le fil du
temps, et on ne peut pas vivre sinon dans la
continuité : l'homme est fait pour la
fidélité, pour la continuité, pour
un amour qui dure toujours, pour gérer le temps
. On naît, on grandit, on mûrit, on devient
adulte, on vieillit et on meurt : c'est la
continuité d'une vie humaine dans l'offrande
à Dieu. Beaucoup de jeunes qui se suicident n'ont pas
reçu ce sens de leur histoire sainte, et c'est
peut-être le plus important à apprendre.
Apprendre à des enfants : "Tu vois ! Le monde
existait avant toi. Autrefois on vivait de telle ou telle
façon..." Il ne s'agit pas de dire que de notre
temps c'était mieux, le problème n'est pas
là. Il faut remettre le jeune dans son histoire.
Comment voulez-vous qu'il vive autrement. Nous avons
besoin de vivre dans notre histoire sainte. Et l'histoire
sainte, ce sont les merveilles de Dieu et les
"merveilles de Dieu ne sont pas
achevées" , ( Lamentations 3, 22 à
24 ) comme il est dit dans le livre des Lamentations
. Nous ne pouvons pas donner un sens à la vie en
dehors de Dieu. PROBLEME DU COUPLE DANS L'ETERNITE ? Il n'y aura plus ni hommes ni femmes, ni mariage, ni
enfantement :qu'est-ce qui demeurera de nos couples ? Ce qui demeurera c'est cette communion fraternelle
préférentielle qui a été la
nôtre dans la fidélité de la vie.
Quand on aime : aimer c'est préférer, c'est
choisir. J'ai reçu l'autre comme don de Dieu par
le mariage. Dieu a été fondement du
mariage. C'est cette communion fraternelle qui fait qu'il
est si proche de moi, il est mon frère, ma soeur
en humanité et en même temps il est unique.
Quand mes filles m'ont dit : "ce garçon n'est pas
comme les autres" j'ai tout de suite compris qu'il
fallait préparer la fête. Un amour doit toujours être un amour de
préférence : c'est Adam qui crie devant Eve
: "Oh ! Celle-là, elle est l'os de mes os, la
chair de ma chair. Elle sera appelée femme parce
qu'elle a été tirée de l'homme".
Elle est sa soeur en humanité. Elle a la
même pâte humaine. Alors que restera-t-il de nos couples dans le Royaume
?La communion à la mesure de la communion
fraternelle, de cette élection du coeur, de cette
fidélité au long des jours, dans laquelle
nous nous sommes aimés, tout cela passera dans le
Royaume. Le drame c'est qu'on réduit aujourd'hui
le couple à l'union sexuelle. Or ce n'est pas ce
qui fait un couple:1'union sexuelle est le magnifique
langage de notre communion, mais s'il n'y a pas de
communion, l'union sexuelle est un plaisir
épidermique qui ne dure pas bien longtemps : alors
on se sépare, on va chercher ailleurs des
expériences nouvelles. Et on tremble quand on dit : "dans le Royaume, il n'y
aura plus d'union sexuelle", et l'on dit : 'il n'y aura
plus de couples !" Il n'y aura plus ce langage-là,
le Seigneur le dit, mais il y en aura d'autres, car ce
qui a été donné, c'est d'être
frère et soeur, préférentiellement
pour toujours, comblés par la vision de Dieu, par
1'amour de Dieu. A-T-ON DROIT A L'INCINERATION ? Oui, elle est maintenant permise par la religion
catholique. PEUT-ON FAIRE DON DE SON CORPS OU DON D'ORGANES A
LA SCIENCE ? Bien sûr : pas de problèmes : il ne faut
pas confondre résurrection et réanimation
d'un cadavre. La résurrection de Lazare est une
réanimation. Après, il a dû mourir de
nouveau. La petite fille de l'intendant, le fils de la
veuve de Naïm aussi. Mais la Résurrection du Christ, c'est le
passage, avec toute son intégrité, à
un mode autre d'être corps, d'exister, d'être
soi-même. La chenille, la chrysalide, le papillon :
la chenille laisse sa chrysalide pour devenir papillon
Elle est la même bête. L'utilisation de la
"chrysalide" peut être faite avec le respect qui
lui est dû parce que, quoad même
.frère Ane, c'est un bon Serviteur. COMMENT CONCEVOIR LA PLENITUDE DU BONHEUR SI UN DE
NOS PROCHES EST DAMNE? Il est un dogme de foi de croire (c'est ce que dit
l'Eglise) qu'une peine attend pour toujours le
pécheurc qui refuse Dieu, il sera privé de
la vue de Dieu , L'Eglise croit enoerre pour les élus à
une purification préalable... Nous ne serions pas
libres si nous n'avions pas cette possibilité de
dire non. Il est de foi que l'enfer c'est l'homme (et non
Dieu) qui l'a créé par le refus
d'accueillir le don de Dieu. Dieu le poursuit. Ce qui de
passe je n'en sais rien. Ce que je sais, c'est qu'il aime
ses enfants infiniment plus que ce que je peux les aimer.
Jésus est descendu aux enfers pour qu'au fond de
tous nos enfers nous le trouvions toujours le premier.
Quand Judas est arrivé, il a trouvé
Jésus qui lui tendait les bras. Dans une
révélation à Ste-Marguerite-Marie,
le Seigneur dit : "Je ne te dirai pas ce que j'ai fait de
Judas, parce que vous risqueriez d'abuser de ma
miséricorde". Donc, il est de dogme qu'il y ait un enfer, mais pas
qu'il y ait quelqu'un dedans ! Nous ne le savons pas.
Mais nous sommes sûrs que tout être sera
poursuivi jusqu'à la fin de ses jours par l'amour
de Dieu qui lui dira : "Veux-tu, veux-tu être mon
enfant ?" Je ne peux pas aller plus loin, je ne peux rien dire
mais faire une confiance absolue dans la
miséricorde. LES MESSES POUR LES DEFUNTS Importance énorme car cela touche à la
communion des saints et au sacrifice du Christ. Ils sont
hors du temps, donc si je fais dire une messe pour
quelqu'un qui est mort il y a 50 ans, ça ne fait
rien, c'est dans le présent de Dieu. La messe,
c'est l'offrande du Christ qui dit "Père1 Quelle
est l'histoire du Christ ?. Rappelez-vous l'Jhistoire de
l'enfant prodigue et du fils aîné "Tu as
tué le veau gras pour lui, et moi qui t'ai servi
avec fidélité, tu ne m'as même pas
donné un chevreau". C'est la jalousie du fils
aîné. Si le fils aîné avait aimé le
Père, il ne serait pas aller travailler aux
champs, il serait allé trouver le Père et
lui aurait dit : 'Père, tu te languis du petit !
Je vais le chercher et je te le ramènerai !"
Voilà ce qu'il aurait fait s'il avait aimé
le Père. C'est ce qu'a fait Jésus :
"Père, le petit tu n'as pas pu te consoler qu'il
soit parti, Adamn ! Je vais te le chercher, je te le
ramènerai !" Et c'est ça l'ascension, la
victoire du Christ qui dit : "le petit, je te
l'amène, Seigneur, pour toujours, le voilà
avec toi, réconcilié !". C'est ça la
Rédemption du Christ. "Me voici pour faire ta
volonté ! La volonté de mon Père,
c'est que pas un de ces petits ne se perde . Nul ne peut
rien arracher à la main de mon Père
!". ( Matthieu 18,14 ) ( Jean 20, 29 ) Alors
Jésus est venu, il est allé trouver le
petit et lui a dit : "Le Père t'aime !". Le petit
a dit : "-Ce n'est pa possible qu'il m'aime encore ! - Si
viens '.rentrons à la maison. - Non, je ne peux
pas rentrer à la maison, j'ai un contrat, je dois
garder les porcs. - Eh bien, je vais les garder à
ta place, viens". Jésus est allé au plus bas de la
condition humaine il a pris sur lui l'esclavage du
péché de l'homme, il a gardé les
por< à la place du petit. Il a payé pour
nous, il nous a rachetés. Nous étions
vendus au démon, il est allé jusqu'ai
enfers mêmes pour nous racheter. Il a vaincu, il a
réussi : il est mort à la place du petit,
mais il est mort, il a gagné, et l'ascension c'est
ce grand et de Jésus qui ramène le monde.
Il est le fils aîné qui ramène le
petit ; "Le voilà Père, je l'ai sauvé
!". La Messe, c'est l'offrande au Père de ce
sacrifice de Jésus, du Fils aîné dans
l'amour parce qu'il nous a "trop aimés disait
Elisabeth de la Trinité traduisant l'Epître
aux Ephésiens, II nous a aimés tellement !
Alors jusqu'à la fin de temps, il est là,
devant le Père : "Le petit, Père le voici : je te le donne, je t
l'offre et je me donne avec Lui". Voilà la Messe ! Et dans la communion des
Saints nous nous donnons aussi, nous nous coulons dans le
sacrifice du Christ C'est tout le Corps Vivant du Christ,
toute l'Eglise, qui va s'offrir a Père, à
la place de tous ceux qui ne savent pas s'offrir. Et la Messe n'est qu'un aspect, mais l'aspec principal
de la communion des Saints où nous nous portons
les uns le autres pour arriver au Père, au Ciel
où, pour toujours, nous serons ave Dieu. AMEN .
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