Les noces de l'Agneau

PAROUSIE

La fin de toutes choses est proche..

 

Geogette Blaquière

 

Approches chretiennes

Benoit XVI

Gustave Martelet

relation entre la science et la religion

Hans Kung

 Etude de Georges Siguier

pasteur réformé

fin de ce monde

Georgette Blaquiere


Approches pentecotistes :


Approches Islams 

  Le "BIG BANG" 

 La Fin de l'Univers

 Coran et fin

 .L'ESCHATOLOGIE ISLAMIQUE

  L'Expansion de l'Univers

 La Vitesse de la Lumière 


approches scientifiques

02 - Mesurer l'espace

03 - spectroscopie

04- Remonter le temps

05 - Evolution de l'univers

06 - paleontologie

07- Formation de l'univers

08-  Origine de la vie 

 09-Formation de l'homme

011-revolution de la pensée humaine

 012-Formation de la terre

013- Jaeger, étude

014 Molhen étude.


Le temps

Horloge du temps

Angoisse et peurs

vocabulaire.html

kant.html

Livres 

 


211: - L'EXISTENCE DE LA MORT

212 : Dans le Nouveau Testament

213 :LA FOI DE NOTRE EGLISE

214 : LA REINCARNATION

215 :La mort comporte une rupture. un jugement

216 : COMMENT VIVRE CELA?

 

250 : LA PAROUSIE

251 : PAROLE DE DIEU

252 :   LA FOI DE NOTRE EGLISE

253 :COMMENT VIVRE CELA ?

300 : Questions- réponses

310 : Ce que dit Rome.


  Accueil-avenir-des-morts

1° Réponse: Il n'y a aucun avenir pour les morts

2° Réponse: Il y a , pour les morts, un certain avenir.

Un seul avenir: celui de Jésus, le Messie juif ressuscité.

Le Dieu vivant et son Christ: unique source de vie

L'avenir du " Grand Disparu": son Retour

Notre résurrection et notre parousie

Le sort actuel des disparus en "Christ"

Et les autres? Quel est leur sort?

Et les autres? pour eux que fera Jésus, ce Jour là?

"Sauvons notre planète, vite! " ??

Conclusions. Que faire?

 

  

 

IL EST DIFFICILE D'ACCOMPAGNER UN MOURANT A L'HOPITAL. CAR DANS UN SERVICE, ON RISQUE D'ETRE CHASSE PAR DES INFIRMIERES. OU BIEN DANS d'ÂUTRE CAS, DES QUE LE MALADE VA TRES MAL. ON LE CONDUIT AUX SOINS INTENSIFS. QUE FAIRE ?

C'est le drame de la mort à l'hôpital. Or, on voit bien que le mourant passe . par des phases, phases de révolte où il a besoin d'être aidé, visité, aimé, même s'il est agressif ; phase de résignation (qui parfois n'est pas mieux), ; phase d'abandon entre les mains de Dieu (être mis en face de la foi, de l'essentiel de sa vie), par toutes ces phases , le Seigneur vient à la rencontre de son enfant.

Il y a une phase pour laquelle nous ne pouvons rien : c'est une certaine expérience de solitude de celui qui va mourir, parce qu'il est en face de son Dieu, et là, comme dit l'évangile : "celui qui a l'épouse est l'époux. L'ami de l'époux se tient devant la porte". ( Jean 3, 29 )

I1 y a des moments ou devant le dialogue d'une âme avec Dieu, en particulier au moment de la mort, nous ne pouvons pas pénétrer : il faut nous tenir là, tout proches, devant la porte, quelquefois donner la main, et se taire, et d'autres moments il faut parler doucement, et accompagner aussi loin qu'on puisse.

C'est le problème de la mort à l'hôpital. C'est aussi le problème de l'euthanasie, car l'euthanasie supprime les souffrances sous prétexte de mourir dans la dignité . Qu'est-ce que la dignité? Sous ce prétexte, l'euthanasie court-circuite le dialogue intérieur entre une âme et son Dieu. La mort par euthanasie est une mort violente qui vient du dehors. Il faut être soulagé de la souffrance au maximum: Cela l'Eglise l'a toujours dit , mais il ne faut pas donner la mort de façon consciente et réfléchie.

Pourquoi ? Essentiellement parce que l'heure de notre mort est entre les mains du Père, et quand le fruit est mûr, il le cueille. Nous ne pouvons pas faire que ce soit plus tôt ou plus tard. C'est une question de droit de Dieu. C'est une expérience spirituelle de la personne. Le problème, c'est qu'on ne respecte pas toujours la dimension spirituelle de la personne. On parle de respecter sa dignité, . mais on ne parle pas de respecter son cheminement spirituel. Ce qui arrive parfois (des médecins et des infirmières l'avouent) on se débarrasse d'un malade encombrant et on lui impose une mort pour laquelle il n'était peut-être pas tout à fait mûr.

Alors, abandonnons cela à la miséricorde de Dieu, mais en soi, nous ne pouvons accepter ni vouloir l'euthanasie. Nous sommes des enfants de Dieu et nous dépendons de Lui pour vivre et pour mourir. Les chemins de la mort sont personnels à chacun.

VOUS AVEZ DIT : "NOUS RETROUVERONS CEUX QUE NOUS AIMIONS SUR TERRE : ET CEUX QUE NOUS N'AIMIONS PAS ?

On les retrouvera aussi et on les aimera, dans 1'Amour de Dieu.

UNE JEUNE FILLE DE 20 ANS ETANT ATTEINTE DU CANCER. LA FAMILLE A FAIT APPEL A UNE GUERISSEUSE MAGNETISEUSE QUI LEUR A DIT : ELLE MOURRA QUAND ELLE LE DECIDERA. ELLE EST MORTE PEU APRES. QU'EN PENSER ?

C'est vrai, mais ce n'est pas la peine d'être magnétiseur pour dire cela : Dieu ne nous viole jamais. Il attend de nous un "oui" quelque part. Je m'en rends compte quelquefois. C'est étonnant que telle personne ne soit pas morte. Je crois que c'est la patience de la Miséricorde qui attend un oui qui n'a pas été donné. Dans ce sens, on peut dire : "elle mourra quand elle le voudra, quand elle aura enfin dit son oui à Dieu : "Oui, mon Père, je m'abandonne à toi". A ce moment-là Dieu sera trop heureux de la prendre dans ses bras. Voyez, là encore, ce respect de l'expérience spirituelle qui se passe dans l'agonie, c'est-à-dire le combat.

CERTAINS THEOLOGIENS ALLEMANDS CROIENT A LA RESURRECTION DES CORPS SITOT

APRES LA MORT, D'AUTRES NON. OU EN EST-ON ACTUELLB1ENT ?

C'est une grosse question théologique qui reste actuellement une question parce que nous ne le savons pas, nous n'avons pas de réponse. Nous tenons deux bouts de la chaîne:

1 - La Résurrection à la fin des temps (Jésus reviendra) sera générale : tout le monde ressuscitera/et chacun, à ce moment-là, dans la lumière de Dieu, confirmera son oui ou son non. Cette résurrection générale viendra quand les temps seront accomplis, c'est-à-dire quand tous nos actes auront porté leurs fruits, et que le monde sera ramassé dans les mains de Dieu. L'heure, personne ne la sait, même pas le Christ. Le Père seul. Ce n'est pas la peine de supputer ce que sera cette heure : nous ne le savons pas ? Aujourd'hui , la fin des temps est une interrogation, mais que vont devenir les morts entre leur mort, s'ils meurent ce soir, et la fin des temps ? Vont-ils dormir, vivre hors de leur corps, sans .corps ? Va-t-il y avoir un laps de temps, entre la mort de quelqu'un et la résurrection générale ?

Nous nous plaçons dans une relation de temps, et on dit : "oui effectivement, il y a un temps intermédiaire".

L'Eglise croit à la Résurrection des morts. Elle attend la résurrection de l'homme tout entier, qui n'est rien d'autre que l'extension aux hommes de la résurrection même du Christ. Elle affirme la survivance et la subsistance après la mort d'un élément spirituel doué de conscience et de volonté en sorte que le moi humain subsiste... ) L'Eglise, conformément à l'Ecriture, attend la manifestation glorieuse de Notre Seigneur Jésus-Christ, considérée cependant comme distincte et différée par rapport à la situation qui est celle des hommes après la mort. Dans ce régime de temps s'inscrit le purgatoire, la purification de nos âmes.

2 - Mais, dans l'éternité, il n'y a plus de temps : tout en Dieu, est éternel et présent. Donc je peux dire, d'une certaine manière (comme les théologiens allemands) que le dernier jour, il est déjà présent dans l'éternité. Donc ma résurrection suit immédiatement ma mort, puisque j'entre dans l'absence du temps, dans l'éternité.

Les deux choses sont justes, même si elles paraissent contradictoires, et nous ne tenons pas le milieu de la chaîne. Nous ne savons pas. D'une certaine manière, nous savons que nous ne pourrons être, vivants qu'en totalité, corps, âme, esprit, c'est-à-dire tout ce qui fait que je suis moi. D'une certaine manière, si je bondis hors du temps (c'est l'éternité) le jugement c'est aujourd'hui pour moi, c'est l'instant de ma mort et je revêts l'immortalité et je revêts tout de suite mon corps glorieux.

Je suis incapable de comprendre ça parce que je suis né dans le temps, j'ai grandi dans le temps : c'est la condition de l'homme d'être dans le temps, donc je ne peux rien imaginer. Quand j'imagine la vie éternelle avec un laps de temps entre ma mort et la fin du monde , je suis encore dans des catégories de temps. Et ces catégories, l'Eglise me les enseigne. Alors, quelle est la réalité ? Je n'ai pas de réponse. Aucun théologien ne peut se targuer de vous donner une réponse précise.

Mourir, c'est d'abord être avec le Seigneur, consciemment et non comme quelqu'un d'endormi qui se réveillerait seulement le jour de la Résurrection. De ce côté-là, apparaît le sens de l'Assomption de Marie, est la première à être entrée pleinement , avec son corps dans le Royaume . Marie est hors du temps. C'est prophétique. Est-ce prophétique pour ce qui nous attend à la Résurrection générale, ou a l'heure de notre mort ? Je n'en sais rien. Objectivement, on ne peut pas en dire davantage

QUE DEVIENNENT NOS DEFUNTS EN ATTENDANT LE RETOUR DU CHRIST ?

Ils sont vivants. Ils continuent à veiller sur nous dans le coeur du Christ, par la médiation de l'amour du Christ.

EST-CE QUE NOUS AURONS. AU CIEL, LE CORPS QUE NOUS AURONS HERITE ?

Je ressusciterai moi. Je suis unique : corps, âme, esprit : . corps : homme physique . âme : facultés d'ordre psychologique : conscient, subconscient , inconscient,... . esprit : ce qui, en moi, est habité par Dieu.

EST-CE QU'ON A LE DROIT DE DESIRER MOURIR POUR RETROUVER CEUX QUE L'ON AIME ?

Saint-Paul disait : "Qui me délivrera de ce corps de mort, ( Romains 7,24 ) "alors je serai pour toujours avec le Seigneur" !" ( 1 Thessaloniciens 4, 17 ) Quelle tension vers le ciel pour Paul qui voulait retrouver son Seigneur ! Il ne l'avait pas connu sur la terre. Il l'a vu sur le chemin de Damas, mais apparemment, il ne l'avait pas rencontré avant.

Nous pouvons dire que le désir de Dieu ou de retrouver ceux que nous avons aimés est bon dans la mesure où il nous aide à vivre. Si noufc en faisons quelque chose qui nous déprime, si nous disons : "la vie ne m'intéresse plus, j'attends le Seigneur," ce n'est pas authentique. Ce n'est pas un vrai bon désir. Le désir de Dieu nous rend encore plus aimants de cette vie-ci. Déjà il se révèle, déjà nous pouvons le rencontrer.

Le suicide

Le suicide des jeunes en particulier : ma vie, je la reçois pour l'offrir, pas pour la détruire. Ma liberté je la reçois. La liberté que Dieu nous a donné est pour lui dire oui, non pour choisir la mort.

Dieu nous a faits libres parce que l'amour ne s'impose pas. Il nous a fait libres pour que quand il nous proposerait l'amour nous puissions librement lui dire oui. Ça implique le risque que nous lui disions non. Mais quand on aime quelqu'un, on ne va pas lui dire non, on est trop heureux de lui dire oui. Dieu l'avait cru et Dieu s'est aperçu que l'homme s'est servi à retourner sa liberté pour lui dire non.

Et c'est toute la souffrance de Dieu qui s'exprime dans la Bible. Par exemple, en : (Jérémie ch. 3, 19 ) il y a cette parole extraordinaire du Père : "Et moi, je m'étais dit : II m'appellera mon Père et jamais il ne se séparera de moi"! Déception de Dieu devant le non de l'homme.

Un garçon me disait un jour : "Mais enfin, je suis libre. Je suis libre de me mettre à l'eau, si je veux !". Je lui ai dit : "Non, ta liberté ne t'est pas donnée pour mourir, elle t'est donnée pour vivre. La liberté est donnée pour dire oui joyeusement à tout ce qui en toi a envie de vivre ! Elle ne t'est pas donnée pour te détruire et mourir ! Ce n'est pas être libre que de se jeter à l'eau, de vouloir mourir !"

Mais c'est grave, parce que vous savez, comme moi, que les suicides de jeunes sont fréquents : parce que, je crois, nous ne leur annonçons pas l'avenir : ils se sentent enfermés dans le temps. C'est le rapport au temps qui est mauvais en ce moment-ci. Nous ne savons plus gérer le temps : le "tout de suite" n'est que le symbole de l'angoisse qui habite beaucoup de nos contemporains, en particulier des jeunes sur : "comment vivre dans le temps ?"

Me marier ? Comment voulez-vous ? Est-ce que je sais si dans deux ans je l'aimerai encore ? Prendre un métier ? Autrefois ça se préparait et puis on suivait sa voie. Mais là, je vais être obligé de changer : je vais travailler pour être informaticien ; après il n'y aura plus de travail comme informaticien, il faudra que je me remette à l'école pour faire autre chose ! Non ! On a besoin de l'avenir pour vivre, et nous avons réussi à leur fabriquer un monde sans avenir. Heureusement qu'ils sont vivants.

Comme avenir, que leur donnons-nous ? La télévision avec les bombes, la guerre, la terre qui va se réchauffer et les annonces de catastrophes possibles et imaginables. Comment voulez-vous qu'ils s'en sortent, sans la puissance de la grâce de Dieu ? Un philosophe a dit :

"Dieu est l'avenir de l'homme !" C'est vers lui que nous allons : c'est lui qui nous donne l'espérance et nous fait marcher.

Un psychologue, en dehors du problème religieux disait : "N'achetez jamais à vos enfants de montres avec affichage de l'heure : dans une montre avec un cadran ordinaire, des aiguilles qui tournent, on a le sens du temps (Ex. : je me dis : il est 3 heures, il me reste 5 minutes pour traiter les questions qui restent, car la messe -est à 3 H 1/2...) Je peux gérer le temps parce que je visualise. Mais si j'ai une montre qui me dit 15 H une, je n'ai pas la visualisation du déroulement du temps de l'histoire.

On avait, de même, supprimé les études historiques et contre l'avis des psychiatres parce qu'on faisait des séquences d'histoire, mais les séquences coupent le fil du temps, et on ne peut pas vivre sinon dans la continuité : l'homme est fait pour la fidélité, pour la continuité, pour un amour qui dure toujours, pour gérer le temps .

On naît, on grandit, on mûrit, on devient adulte, on vieillit et on meurt : c'est la continuité d'une vie humaine dans l'offrande à Dieu.

Beaucoup de jeunes qui se suicident n'ont pas reçu ce sens de leur histoire sainte, et c'est peut-être le plus important à apprendre. Apprendre à des enfants : "Tu vois ! Le monde existait avant toi. Autrefois on vivait de telle ou telle façon..." Il ne s'agit pas de dire que de notre temps c'était mieux, le problème n'est pas là. Il faut remettre le jeune dans son histoire. Comment voulez-vous qu'il vive autrement. Nous avons besoin de vivre dans notre histoire sainte. Et l'histoire sainte, ce sont les merveilles de Dieu et les "merveilles de Dieu ne sont pas achevées" , ( Lamentations 3, 22 à 24 ) comme il est dit dans le livre des Lamentations .

Nous ne pouvons pas donner un sens à la vie en dehors de Dieu.

PROBLEME DU COUPLE DANS L'ETERNITE ?

Il n'y aura plus ni hommes ni femmes, ni mariage, ni enfantement :qu'est-ce qui demeurera de nos couples ?

Ce qui demeurera c'est cette communion fraternelle préférentielle qui a été la nôtre dans la fidélité de la vie. Quand on aime : aimer c'est préférer, c'est choisir. J'ai reçu l'autre comme don de Dieu par le mariage. Dieu a été fondement du mariage. C'est cette communion fraternelle qui fait qu'il est si proche de moi, il est mon frère, ma soeur en humanité et en même temps il est unique. Quand mes filles m'ont dit : "ce garçon n'est pas comme les autres" j'ai tout de suite compris qu'il fallait préparer la fête.

Un amour doit toujours être un amour de préférence : c'est Adam qui crie devant Eve : "Oh ! Celle-là, elle est l'os de mes os, la chair de ma chair. Elle sera appelée femme parce qu'elle a été tirée de l'homme". Elle est sa soeur en humanité. Elle a la même pâte humaine.

Alors que restera-t-il de nos couples dans le Royaume ?La communion à la mesure de la communion fraternelle, de cette élection du coeur, de cette fidélité au long des jours, dans laquelle nous nous sommes aimés, tout cela passera dans le Royaume. Le drame c'est qu'on réduit aujourd'hui le couple à l'union sexuelle. Or ce n'est pas ce qui fait un couple:1'union sexuelle est le magnifique langage de notre communion, mais s'il n'y a pas de communion, l'union sexuelle est un plaisir épidermique qui ne dure pas bien longtemps : alors on se sépare, on va chercher ailleurs des expériences nouvelles.

Et on tremble quand on dit : "dans le Royaume, il n'y aura plus d'union sexuelle", et l'on dit : 'il n'y aura plus de couples !" Il n'y aura plus ce langage-là, le Seigneur le dit, mais il y en aura d'autres, car ce qui a été donné, c'est d'être frère et soeur, préférentiellement pour toujours, comblés par la vision de Dieu, par 1'amour de Dieu.

A-T-ON DROIT A L'INCINERATION ?

Oui, elle est maintenant permise par la religion catholique.

PEUT-ON FAIRE DON DE SON CORPS OU DON D'ORGANES A LA SCIENCE ?

Bien sûr : pas de problèmes : il ne faut pas confondre résurrection et réanimation d'un cadavre. La résurrection de Lazare est une réanimation. Après, il a dû mourir de nouveau. La petite fille de l'intendant, le fils de la veuve de Naïm aussi.

Mais la Résurrection du Christ, c'est le passage, avec toute son intégrité, à un mode autre d'être corps, d'exister, d'être soi-même. La chenille, la chrysalide, le papillon : la chenille laisse sa chrysalide pour devenir papillon Elle est la même bête. L'utilisation de la "chrysalide" peut être faite avec le respect qui lui est dû parce que, quoad même .frère Ane, c'est un bon Serviteur.

COMMENT CONCEVOIR LA PLENITUDE DU BONHEUR SI UN DE NOS PROCHES EST DAMNE?

Il est un dogme de foi de croire (c'est ce que dit l'Eglise) qu'une peine attend pour toujours le pécheurc qui refuse Dieu, il sera privé de la vue de Dieu ,

L'Eglise croit enoerre pour les élus à une purification préalable... Nous ne serions pas libres si nous n'avions pas cette possibilité de dire non. Il est de foi que l'enfer c'est l'homme (et non Dieu) qui l'a créé par le refus d'accueillir le don de Dieu. Dieu le poursuit. Ce qui de passe je n'en sais rien. Ce que je sais, c'est qu'il aime ses enfants infiniment plus que ce que je peux les aimer. Jésus est descendu aux enfers pour qu'au fond de tous nos enfers nous le trouvions toujours le premier. Quand Judas est arrivé, il a trouvé Jésus qui lui tendait les bras. Dans une révélation à Ste-Marguerite-Marie, le Seigneur dit : "Je ne te dirai pas ce que j'ai fait de Judas, parce que vous risqueriez d'abuser de ma miséricorde".

Donc, il est de dogme qu'il y ait un enfer, mais pas qu'il y ait quelqu'un dedans ! Nous ne le savons pas. Mais nous sommes sûrs que tout être sera poursuivi jusqu'à la fin de ses jours par l'amour de Dieu qui lui dira : "Veux-tu, veux-tu être mon enfant ?"

Je ne peux pas aller plus loin, je ne peux rien dire mais faire une confiance absolue dans la miséricorde.

LES MESSES POUR LES DEFUNTS

Importance énorme car cela touche à la communion des saints et au sacrifice du Christ. Ils sont hors du temps, donc si je fais dire une messe pour quelqu'un qui est mort il y a 50 ans, ça ne fait rien, c'est dans le présent de Dieu. La messe, c'est l'offrande du Christ qui dit "Père1 Quelle est l'histoire du Christ ?. Rappelez-vous l'Jhistoire de l'enfant prodigue et du fils aîné "Tu as tué le veau gras pour lui, et moi qui t'ai servi avec fidélité, tu ne m'as même pas donné un chevreau". C'est la jalousie du fils aîné.

Si le fils aîné avait aimé le Père, il ne serait pas aller travailler aux champs, il serait allé trouver le Père et lui aurait dit : 'Père, tu te languis du petit ! Je vais le chercher et je te le ramènerai !" Voilà ce qu'il aurait fait s'il avait aimé le Père. C'est ce qu'a fait Jésus : "Père, le petit tu n'as pas pu te consoler qu'il soit parti, Adamn ! Je vais te le chercher, je te le ramènerai !" Et c'est ça l'ascension, la victoire du Christ qui dit : "le petit, je te l'amène, Seigneur, pour toujours, le voilà avec toi, réconcilié !". C'est ça la Rédemption du Christ.

"Me voici pour faire ta volonté ! La volonté de mon Père, c'est que pas un de ces petits ne se perde . Nul ne peut rien arracher à la main de mon Père !". ( Matthieu 18,14 ) ( Jean 20, 29 ) Alors Jésus est venu, il est allé trouver le petit et lui a dit : "Le Père t'aime !". Le petit a dit : "-Ce n'est pa possible qu'il m'aime encore ! - Si viens '.rentrons à la maison. - Non, je ne peux pas rentrer à la maison, j'ai un contrat, je dois garder les porcs. - Eh bien, je vais les garder à ta place, viens".

Jésus est allé au plus bas de la condition humaine il a pris sur lui l'esclavage du péché de l'homme, il a gardé les por< à la place du petit. Il a payé pour nous, il nous a rachetés. Nous étions vendus au démon, il est allé jusqu'ai enfers mêmes pour nous racheter. Il a vaincu, il a réussi : il est mort à la place du petit, mais il est mort, il a gagné, et l'ascension c'est ce grand et de Jésus qui ramène le monde. Il est le fils aîné qui ramène le petit ;

"Le voilà Père, je l'ai sauvé !".

La Messe, c'est l'offrande au Père de ce sacrifice de Jésus, du Fils aîné dans l'amour parce qu'il nous a "trop aimés disait Elisabeth de la Trinité traduisant l'Epître aux Ephésiens, II nous a aimés tellement ! Alors jusqu'à la fin de temps, il est là, devant le Père :

"Le petit, Père le voici : je te le donne, je t l'offre et je me donne avec Lui".

Voilà la Messe ! Et dans la communion des Saints nous nous donnons aussi, nous nous coulons dans le sacrifice du Christ C'est tout le Corps Vivant du Christ, toute l'Eglise, qui va s'offrir a Père, à la place de tous ceux qui ne savent pas s'offrir.

Et la Messe n'est qu'un aspect, mais l'aspec principal de la communion des Saints où nous nous portons les uns le autres pour arriver au Père, au Ciel où, pour toujours, nous serons ave Dieu. AMEN

suite 0310 eschatologie.html

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