Geogette Blaquière Approches chretiennes relation entre la science et la
religion pasteur réformé
211: - L'EXISTENCE
DE LA MORT 212 : Dans
le Nouveau Testament 214 : LA
REINCARNATION 215 :La
mort comporte une rupture. un jugement 216 :
COMMENT VIVRE CELA? 250 : LA
PAROUSIE 251 : PAROLE
DE DIEU 252 : LA
FOI DE NOTRE EGLISE 253 :COMMENT
VIVRE CELA ? 300 : Questions-
réponses 310 : Ce
que dit Rome. Lettre sur Quelques questions concernant
l'eschatologie - Ce que l'église enseigne : II faut d'abord que
tous ceux qui ont à enseigner discernent bien ce
que l'Eglise considère comme appartenant à
l'essence de sa foi; la recherche théologique ne
peut avoir d'autres vues que de l'approfondir et de le
développer. Cette sacrée
congrégation qui a la responsabilité de
promouvoir et de protéger la doctrine de la foi,
veut ici rappeler l'enseignement que donne
l'église au nom du Christ, spécialement sur
ce qui advient entre la mort du chrétien et la
résurrection générale. 1. L'Eglise croit (cf Credo) à une
résurrection des morts. 2. L"Eglise entend cette résurrection de
l'homme tout entier; celle-ci n'est pour les élus
rien d'autre que l'extension aux hommes de la
résurrection même du Christ. 3. L'Eglise affirme la survivance et la subsistance
après la mort d'un élément spirituel
qui est doué de conscience et de volonté en
sorte que le "moi" humain subsiste. Pour
désigner cet élément, 1'Eglise
emploie le mot "âme", consacré par
l'usage de l'Ecriture et de la Tradition. Sans ignorer
que ce mot prend dans la bible plusieurs sens, elle
estime néanmoins qu'il n'existe aucune raison
sérieuse de le rejeter et considère
même qu'un outil verbal est absolument
indispensable pour soutenir la foi des
chrétiens. 4. L'Eglise exclut toute forme de pensée ou
d'expression qui rendrait absurdes ou inintelligibles sa
prière, ses rites funèbres, son culte des
morts, lesquels constituent, dans leur substance, des
lieux théologiques. 5. L'Eglise, conformément à l'Ecriture,
attend "la manifestation glorieuse de Notre Seigneur
Jésus-Christ" (Dei verbum 1,4),
considérée cependant comme distincte et
différée par rapport à la situation
qui est celle des hommes immédiatement
après leur mort. 6. L'Eglise, dans son enseignement sur le sort de
l'homme après la mort, exclut toute explication
qui ôterait son sens à l'assomption de Marie
en ce qu'elle a d'unique, c'est-à-dire le fait que
la glorification corporelle de la Vierge est
l'anticipation de la glorification destinée
à tous les autres élus. 7. L'Eglise, dans la fidélité au nouveau
testament & à la tradition, croit à la
félicité des justes qui seront un jour avec
le Christ. Elle croit qu'une peine attend pour toujours
le pécheur qui sera privé de la vue de
Diea, et à la répercussion de cette peine
dans tout son être. Elle croit enfin pour les
élus à une éventuelle
purification préalable à. la vision de
Dieu, tout à fait étrangère
cependant à la peine des damnés. C'est ce
qu'elle entend lorsqu'elle parle d'enfer et de
purgatoire. En ce qui concerne les conditions de l'homme
après la mort, le danger de représentations
Imaginatives et arbitraires est particulièrement
à redouter, car leurs excès entrent pour
une grande part dans les difficultés que rencontre
souvent la foi chrétienne. Les images
employées dans l'Ecriture méritent
cependant le respect. Il faut en saisir le sens profond,
en évitant le risque de trop les atténuer,
ce qui équivaut souvent à vider de leur
substance les réalités qu'elles
désignent. Ni les écritures ni la théologie ne nous
fournissent de lumières suffisantes pour une
représentation de l'au-delà. Le
chrétien doit tenir solidement deux points
essentiels : il doit croire d'une part à la
continuité fondamentale qui existe, par la
vertu de 1'Esprit-saint, entre la vie présente
dans le Christ et la vie future : en effet la
charité est la loi du Royaume de Dieu, et c'est la
mesure de notre charité ici-bas qui sera celle de
notre participation à la gloire du ciel,-mais
d'autre part, le chrétien doit discerner la
rupture radicale entre le présent et l'avenir du
fait, que au régime de la foi, se substituera
celui de la pleine lumière : nous serons avec
le Christ et "nous verrons Dieu" (cf 1 Jn 3»2),
promesse et mystère inouïs en quoi consiste
essentiellement notre espérance. Si l'imagination
ne peut y arriver, le cur y va d'instinct et
à fond. La totalité de; ce document a été
publiée dans la "Documentation Catholique" 1769 du
19 août 1979 (pp. 708 et ss.ï. voir aussi: 000-accueil.html
Georges Siguier .
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