PAROUSIE

La fin de toutes choses est proche..

 

Geogette Blaquière

 

 

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211: - L'EXISTENCE DE LA MORT

212 : Dans le Nouveau Testament

213 :LA FOI DE NOTRE EGLISE

214 : LA REINCARNATION

215 :La mort comporte une rupture. un jugement

216 : COMMENT VIVRE CELA?

 

250 : LA PAROUSIE

251 : PAROLE DE DIEU

252 :   LA FOI DE NOTRE EGLISE

253 :COMMENT VIVRE CELA ?

300 : Questions- réponses

310 : Ce que dit Rome.

 

  

 

B - LA FOI DE NOTRE EGLISE ( Catholique romaine )

Nous discns "Je crois à la résurrection de la chair et à la vie éternelle.

Premier point : ma personne est une unité fondamentale. Il faut sortir cette définition de notre catéchisme : "la mort c'est la séparation de l'âme et du corps". Ce n'est—pa3_:rïï'ai -: Cela , c'est une conception platonicienne de la mort. Dans la religion grecque, le corps est comme une prison, et l'âme, l'esprit,va être libéré au moment de la mort. On se va pas dire à la prison avec quelle joie on/ la-laissera—tomber pour être une âme en liberté ! C'est la foi de Socrate, de Platon. Rien dans la Bible ne dit cela.

La mort, peut-on dire, c'est la séparation provisoire, de l'âme et du corps.

La mort est effectivement une rupture avec ce monde-ci, mais mon être est dans une unité fondamentale.

Dans Saint-Paul, 3 hommes dans l'unité :

a) le corps (le corporel)

b) l'âme (l'être psychique), avec le conscient, l'inconscient, le subconscient

c) l'être spirituel.

Nous sommes êtres charnel, psychique, spirituel.

L'Esprit en nous, c'est ce qui nous rend semblables à Dieu, ce qui fait de nous que nous sommes vraiment nous-mêmes, c'est notre être spirituel, c'est notre nom. Comme dit l'Apocalypse : "ce caillou blanc où il y aura un nom nouveau que nul ne connaît hormis celui qui le reçoit" .( Apocalypse 2,17)

Cet être spirituel est au fond de nous-mêmes ; souvent nous 1' étouffons tellement nous vivons soit au niveau de notre corps, soit au niveau de notre psychique.

Par exemple, la guérison intérieure va se situer quelquefois à cheval entre l'être psychique et l'être spirituel. Le rôle du psychiatre, c'est l'être psychique : c'est de nous aider à voir clair dans notre conscient, notre inconscient, et il peut nous aider. Mais si nous avons des blessures de l'être spirituel, il ne peut rien ; au contraire, IL peut même nous démolir, parce que ce n'est pas son domaine :

Ex : Actuellement, on dit aux jeunes : "libérez-vous au niveau de votre corps". Une religieuse a des difficultés dans sa vie de foi (38 ans) : c'est un moment difficile dans sa vie de communauté : ST Jean de la Croix et Thérèse d'Avila appellent cela une purification. Elle ne sait plus trop où elle en est, elle a l'impression qu'elle perd la foi ; elle ne sait plus si elle est à sa place : elle est perdue.

C'est le moment de la fidélité. Les consolations du début sont parties. Elle est là comme une bûche devant le Seigneur.

Cela vient de Dieu, mais elle ne le sait pas, et parfois sa Mère Supérieure malheureusement ne le sait pas non plus.

Elle lui dit : "Tu es fatiguée, tu vas te reposer quelques temps".

On place les choses sur le terrain physique Puis on va les placer sur le terrain psychique : "Tu fais une dépression". Alors on va demander des cachets au médecin, et on va essayer de soigner quelque chose qui n'est pas un mal, qui est fort bien identifié dans la tradition de l'Eglise. On va essayer de soigner cette difficulté à prier par des moyens psychiques.

Alors, la soeur ira voir un psychologue : au mieux elle prendra des pilules, au plus mal, le psychologue lui dit "ma soeur, vous n'êtes pas faite pour la vie religieuse ; il y a trop de choses refoulées en vous, alors défoulez-vous". Elle demandera à sortir du couvent ; peut-être, elle se mariera : ça ne guérira en rien son mal spirituel parce que ce n'est pas sur le même niveau

.Il y a des dépressions psychologiques dues à des blessures psychologiques. II y a des crises d'ordre spirituel, et si l'on appelle ça "dépression", c'est une catastrophe. Il faut, au contraire sur le plan spirituel : l'aider à discerner ce qui se passe en elle, l'aider à voir ce qui vient de Dieu et ce qui vient de son propre péché, de sa propre pesanteur.

On la voit quelquefois repartir alors en flèche vers le Seigneur et accéder à une nouvelle "demeure" comme dirait Thérèse d'Avila.

Donc: 3 niveaux : Corps Ame= chair

Esprit = tout ce qui en nous est source de relation à Dieu et aux autres en Dieu (lieu où Dieu habite).

Ne pas oublier que nous sommes "Un" Celui qui vit une purification peut aussi avoir des insomnies, et là les petits cachets pourront l'aider sans toucher à la cause profonde.

Je suis un être unique : depuis que le monde est monde, et jusqu'à la fin des temps, jamais personne n'a eu et n'aura mon visage. Connaissez-vous quelqu'un qui soit exactement comme vous ? Même pas un frère jumeau. Je le sais : j'ai deux petites filles jumelles qui viennent de naître, des vraies jumelles. Eh bien ! On les reconnaît ! Un petit quelque chose qui fait dire : ce n'est pas la même .

Chacun de nous est un enfant unique pour Dieu.

Au début de l'Epître aux Ephésiens, Paul nous dit dans cette hymne magnifique qui résume toute la Bonne Nouvelle : "II nous a choisis en lui dès avant la fondation du monde". Dès avant la fondation du monde, j'existais dans le coeur de mon Père. Il m'a voulu, il m'a choisi. ."pour être saint et immaculé dans sa présence, dans l'Amour".( Ephésiens1, 4 et ss.) Je suis prédestiné à la sainteté : "déterminant d'avance que nous serions pour Lui des fils adoptifs par Jésus Christ". C'est pourquoi je suis un être unique. Et c'est pourquoi tout homme qui manquerait au coeur de Dieu lui manquera éternellement. Chaque enfant est unique. Allez dire à une maman qui a perdu un enfant : "Ce n'est pas très grave, vous en avez 3 ou 4 autres à la maison". Elle vous arrachera les yeux et elle aura raison, parce qu'elle dira : "un enfant ne se remplace jamais".

C'est la même chose pour Dieu :

Et Dieu vit le drame de ces enfants qu'il appelle à la vie et que parfois, par légèreté nous sacrifions parce qu'ils nous empêchent, par exemple de partir en vacances. Nous privons Dieu d'enfants qui pour lui sont uniques et qu'il a appelés à la vie. C'est le drame de 1 ' avortenent . Et tout enfant, même né d'un viol a été assumé par Dieu qui était là, qui l'a appelé à la vie. "Quand bien même ta Mère t'abandonnerait, moi je ne t'abandonnerais jamais, dit le Seigneur". ( Isaïe 49,15)

Nous avons à faire cette prise de conscience que nous sommes radicalement uniques dans l'unité de notre être :

Corps - Ame - Esprit —> nous sommes irremplaçables.

suite 0214_reincarnation.html

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