Approches chretiennes relation entre la science et la
religion pasteur réformé
011-revolution
de la pensée humaine
Science et
religion Gustave
Martelet L'annulaire
La question suivante
est un grand problème: l'univers
est-il le fruit du hasard ou y a-t-il une finalité, une
intention dans son existence ?
En effet, les connaissances scientifiques ne nous dispensent pas
d'une réflexion profonde. L'évolution du
cosmos, de la biosphère et de l'homme qui
atteint l'état de conscience de soi, s'est-elle
suffit du hasard ou bien y a-t-il un dessein à
y rechercher ? La science n'a pas
encore démontré l'existence de formes de vie
extra-terrestre. Pourtant, devant
l'immensité de l'univers, comment ne pas se poser la
question de la pluralité des mondes
habités. Du point de vue religieux, certains ne
veulent pas entendre parler de cela car les perspectives
sur la création et la singularité de l'homme
seraient complètement bouleversées
s'il était admis que la conscience puisse exister
hors de la terre. Faut-il penser que
l'humanité entière suffise pour donner une
signification à l'ensemble du monde ? Ou faut-il
penser que l'immensité du monde implique une
pluralité de la conscience ? C'est
encore un point de friction. Mais le
problème des problèmes, c'est que
l'opéra cache un drame. C'est la science
qui nous l'a
révélé par la thermodynamique.
L'énergie telle que nous la connaissons ne
peut pas se manifester
sans entropie, c'est à dire sans dégradation.
L'univers, avec la théorie du Big Bang, c'est
d'abord une concentration formidable d'énergie avec
une chaleur de milliards de
degrés, et c'est ensuite une expansion et un
refroidissement. Cette chose extraordinaire qui a
engendré notre réalité se poursuit de
façon inéluctable. L'énergie
va toujours se
dégradant même s'il existe des remontées
d'entropie comme celle du vivant. Le monde vivant est
arrivé à utiliser l'énergie pour
construire par anabolisme des édifices moléculaires
de plus en plus considérables. Avec le catabolisme,
la destruction de la matière vivante, l'anabolisme
constitue le métabolisme,
c'est à dire la propriété qu'a le
vivant d'utiliser l'énergie pour remonter l'entropie. Mais
sans pour autant s'en soustraire, c'est là qu'est le
désastre. S'il n'y a pas d'énergie
sans entropie, il n'y a pas de vie sans mort. C'est ce qu'a
découvert Darwin en s'embarquant sur le
Beegle. C'était auparavant un newtonien fervent,
admirateur de la beauté du
ciel. Il était déiste. Puis, avec son voyage,
il a découvert la biosphère, c'est
à dire un
véritable carnage où pour exister, le vivant
doit manger le vivant, et où tout
être vivant finit par
être détruit. Les Grecs avaient reconnu ce
principe de la génération dès
le Vème
siècle avant J-C. Le drame de l'homme, c'est qu'il
est conscient de sa mort. Comment
peut-îl accepter que cette vie n'existe que par la
destruction ? Devant ce scandale, Darwin a
perdu la foi. Il a pensé qu'il était
inacceptable de croire qu'un Dieu ait pu créer une
telle biosphère. De fait, la science a enlevé
à la religion une explication de la mort physique, le
péché originel. Car les hommes ont toujours
été scandalisés par le fait
de la mort et ne
pouvaient accepter que Dieu ait pu faire un monde où
la mort règne ainsi dans la vie. Il ont dit -
"Si on meurt, c'est que l'on a péché". Comment
Dieu a-t-il pu faire un monde dans lequel la
vie est ainsi marquée par la mort et la mort
marquée par la douleur de l'homme qui sait
qu'il meurt... Alors qu'il ne le voudrait pas ? Voici la
question cruciale que la science a
fait se poser à la religion et qui annonce le
cinquième et dernier point. suite :
060-martelet.html ..
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