La fin.....

 

 

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Gustave Martelet

relation entre la science et la religion

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pasteur réformé

fin de ce monde

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 La Fin de l'Univers

 Coran et fin

 .L'ESCHATOLOGIE ISLAMIQUE

  L'Expansion de l'Univers

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approches scientifiques

02 - Mesurer l'espace

03 - spectroscopie

04- Remonter le temps

05 - Evolution de l'univers

06 - paleontologie

07- Formation de l'univers

08-  Origine de la vie 

 09-Formation de l'homme

011-revolution de la pensée humaine

 012-Formation de la terre

013- Jaeger, étude

014 Molhen étude.


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Science et religion

Gustave Martelet

L'auriculaire

L'interrogation qui va suivre est d'ordre religieux mais aussi philosophique. C'est la

vieille question du grec Parménide: "Pourquoi y a-t-il quelque chose et non pas rien ?"

Cette question est tellement simple qu'elle en est bouleversante. Elle prend une ampleur

fantastique avec une vision scientifique. La réponse à cette question est fondamentale dans

la culture occidentale qui trouve son origine dans la Grèce antique. D'autre cultures ont

répondu par l'opinion qu'il vaudrait mieux qu'il n'y ait rien puisque ce qui existe n'est pas

le tout. Les Grecs au contraire ont affirmé la primauté, la priorité de l'être sur le néant, du

vrai sur le faux, du bien sur le mal, de l'un sur le multiple. Cela parce que le néant, le tout,

le mal, le laid sont la négation de quelque chose qui est un, beau, et réel. Si l'homme

n'avait pas l'être pour projet et comme désir, il ne parlerait pas de néant. S'il n'avait pas le

sens du vrai, il ne parlerait pas d'erreur. De même, le mal, le laid, le multiple n'aurait

aucune signification sans le bien, le beau et l'un. L'homme spirituel est bàti sur ce que les

scolastiques appelaient les transcendantaux, c'est à dire les éléments de la pensée profonde

qui dominent ce qu'il a de pire en lui. En acceptant que l'être soit prioritaire sur le néant,

on accepte de donner un sens à la vie. je dirais même brutalement que le domaine des

questions fondamentales, c'est du tout ou rien. Hors, il y a quelque chose, le Monde.

Donc il y a tout. Ceci est le refus d'une espèce de négativité qui conclurait par l'absurde

que le monde n'a pas de sens. Car l'être est la valeur de référence qui appelle la question:

"Pourquoi y a-t-il quelqu'un et non personne ?" L'homme, ce tard venu dans l'Univers

comme l'a qualifié Teilhard de Chardin, en est la conscience réfléchie. Tel est le principe

anthropique. Avec l'homme, l'Univers a franchi le pas de la réflexion, comme l'a aussi dit

Teilhard. Il a mis beaucoup de temps pour se découvrir, pour prendre conscience de

lui-même à travers l'homme, qui pose maintenant la question, "Comment se fait-il ?" Oui,

comment se fait-il que cette interrogation du sens de l'Univers se heurte au mystère d' Dieu qui paraît scandaleux.

Conclusion

Ce problème de Dieu est posé depuis Epicure. Ce philosophe grec mort en 270 avant J-C.

disait: "Si un dieu est puissant, il ne peut être bon puisqu'il a fait un monde où existent le

mal et la mort. Si un dieu est bon, il ne peut être puissant puisque le mal paraît plus fort

que lui". Ainsi, l'interrogation religieuse porte sur l'identité d'un dieu qui paraît ne pas

mériter que l'on croit en lui. Pourtant, il faut accepter que le problème de la mort, du mal,

de la souffrance nous fasse creuser d'avantage la vallée de l'intelligibilité de Dieu pour y

faire jaillir la source de la joie. Le plus souvent, quand nous parlons de Dieu, nous parlons

d'un dieu très différent du monde. Un peu comme un César qui, du haut du Palatin à

Rome, contemplait les jeux du cirque en se désintéressant de l'humanité souffrante. Si

Dieu était un César, il serait un monstre. C'est ce paradoxe de la mort faisant partie

intégrante de la vie qu'a dévoilé la science et qui nous force à découvrir en Dieu des

profondeurs que d'ordinaire nous laissons immergées. Il faut qu'émerge le mystère d'un

dieu capable d'endosser le monde qu'il a créé et dont il ne pouvait éviter la dureté et la

souffrance. Nous aimons ce Dieu parce qu'il souffre avec nous. Finalement, la science

nous oblige à explorer si profondément notre foi que nous exhumons d'elle des choses

que nous y avions laissées ensevelies jusqu'alors.

 

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