Hans Kung
PETIT TRAITÉ DU COMMENCEMENT DE TOUTES
CHOSES
DIEU COMME COMMENCEMENT? Hans Kung
Approche du mystère de
lorigine ( extrait Pages 103 à 108 )
Cest un « miracle »
vertigineux, qui pourtant ne suscite en nous humains
aucun vertige, ce qui se joue là heure
après heure: cest à environ 1000
kilomètres/heure (à Paris, par exemple,
à une latitude de 48,4° nord cette
vitesse dépend du degré de latitude),
que nous tournons autour de laxe de la
Terre.
Mais notre Terre, elle, tourne dans le
même temps à plus de 100000
kilomètres / heure autour du Soleil.
Et tout notre système solaire tourne
au même moment à 800000 kilomètres
/heure autour du centre de la Voie lactée.
Cela na pas toujours été ainsi, et
probablement ne restera pas ainsi. Une illustration
prodigieuse de la non-nécessité, de la
contingence, de linstabilité et de la
relativité de lhumanité, de
notre planète, dun univers en
expansion... Pour aller où? Il vaudrait la
peine déclairer du moins la question:
à partir doù?
Ne conviendrait-il pas que nous autres
humains, conscients de notre situation
précaire dans lunivers et de notre
savoir extrêmement limité quand nous
nous colletons aux questions doù? et vers
où?, fassions preuve dun peu
dhumilité intellectuelle, sans tomber,
évidemment, dans une fausse timidité par
rapport à une décision?
Le débat sur la théorie de la
connaissance (voir supra, I, 5) la montré:
alors que les arguments de la physique, fondés sur
lobservation, lexpérimentation et les
mathématiques, ont un caractère logique
contraignant, les arguments philosophiques et
théologiques en faveur dune
réalité méta-empirique peuvent au
plus constituer un chemin et une invitation. Ce qui veut
dire quen matière de questions ultimes, il
nexiste aucune obligation intellectuelle, mais la
liberté.
En même temps, nous avons vu sans
équivoque que linstrument des sciences de la
nature échoue face à la question de
lultime doù? de cette
réalité énigmatique. Ce qui
sest passé au point du temps t = O est
foncièrement inaccessible à la physique.
Même en étendant sans cesse leur domaine de
compétence et leur raffinement, les
méthodes scientifiques ne peuvent amener à
lexpérience ce qui était avant ce
point du temps. Comme nous lavons vu, il
apparaît que les spéculations cosmiques sur
dautres univers sont des hypothèses non
confirmées du point de vue empirique. Mais il
savère que les démonstrations
cosmiques ne sont pas une voie plus convaincante.
Doù viennent, par
conséquent, les constantes de la nature
données dès le début, ou
à supposer quon parvienne à une
unification des forces lunique constante de
la nature, doù vient lunivers en
général qui prend son départ dans le
big bang?
Il ne sagit pas seulement jci de la
question dun événement initial, mais
de la question concernant la Réalité en
général: pourquoi en général
y a-t-il quelque chose et non pas rien? Voilà,
selon le grand mathématicien et philosophe
Gottfried Wilhelm Leibniz, la question essentielle de la
philosophie ou, daprès le philosophe Martin
Heidegger, le « miracle des miracles»: «
Pourquoi y a-t-il en général de
létant et non pas plutôt
rien116?»
Cest en effet la question originelle
de lhonune, à laquelle le scientifique
incompétent au-delà de
lhorizon de lexpérience ne
saurait apporter de réponse. Il ny va pas
ici dun Dieu bouche-trou (God of the Gaps): il ne
sagit pas dune «lacune», mais du
commencement absolu. Ici lhomme se heurte au
mystère ultime de la Réalité.
Cest la question de la relation fondamentale du
monde à une origine, un appui, un but ultime de la
Réalité, et cette question est posée
non seulement au scientifique, mais à lhomme
en tant qu homme.
Certes, laccès au
véritable mystère (le « secret »
de Pascal) est souvent recouvert par des
pseudo-mystères tantôt construits
par des théologiens, tantôt
créés par la piété
populaire , lesquels ne sont à
lévidence guère acceptables pour des
scientifiques («péché originel»,
« immaculée conception», «
naissance virginale» biologique, « deux
natures» dans le Christ, le « mystère de
Fatima»).
Je parle quant à moi du
mystère au sens strict, en latin le mysterium
stricte dictum, qui émerge à lhorizon
de notre expérience spatio-temporelle comme une
grande question, au début et à la fin, mais
aussi au coeur du monde et de lhomme: ce
mystère initial de la Réalité que
juifs, chrétiens et musulmans et des croyants de
bien dautres religions désignent du nom
souvent mal compris, souvent mal utilisé, de
Dieu.
«Dieu» en tant
qu«auteur» de tout? Mais «Dieu»
est-il davantage quune hypothèse pieuse dont
le scientifique na pas besoin, comme le dit
Laplace, le « Newton français »,
à Napoléon? Le scientifique étudie
en tant que tel pour ainsi dire les « structures
grammaticales » de la réalité;
cependant, se pose aussitôt et naturellement la
question de la «structure de sens » de la
réalité, des grandes questions de sens et
dinterprétation qui agitent lhomme 117
Foncièrement, cest précisément
le scientifique qui se trouve devant lalternative
ou de capituler devant ces questions et de renoncer aux
questions sur les causes, ou de sintéresser
à la question de Dieu. Je voudrais recommander aux
scientifiques de prendre Dieu en compte du moins comme
une hypothèse.
Dieu comme hypothèse
Répondre simplement, à propos
de la question de lorigine de la
réalité, quil ny a pas ici de
réponse est une excuse dogmatique qui revient
à une abdication de la raison. Il faudrait que le
scientifique si ce nest comme scientifique,
du moins comme individu guidé par la raison, comme
humain responsable aille plus loin dans la
réflexion, que sa pensée soit plus subtile,
à la manière de Werner Heisenberg qui osa
du reste lexprimer ouvertement: « Si, à
partir du constat indubitable que le monde existe,
quelquun veut conclure à une cause de cette
existence, cette hypothèse ne contredit en aucun
point notre connaissance scientifique. Aucun scientifique
ne dispose du moindre argument ou du moindre fait par
lesquels il pourrait contester une telle
hypothèse. Même si ensuite on a là
une cause qui comment pourrait-il en être
autrement? doit visiblement être
cherchée en dehors de notre monde tridimensionnel
118»
Il faut bien entendu préciser ce que
signifie ce « en dehors de». Même
lhypothèse dun univers infini
n«évincerait» pas le Dieu infini
du cosmos. Un tel univers ne serait nullement pour le
Dieu infini qui nest pas un bouche-trou mais
pur Esprit englobant et traversant toutes choses
une limitation de son infinité, mais sa
confirmation. Ce qui veut dire: la foi en Dieu est
conciliable avec divers modèles du monde. Du
reste, ni un commencement du temps ni une durée
infinie du temps ne sont concevables; tous deux se
trouvent en dehors de notre domaine
dexpérience.
De fait: si Dieu existait, la question
centrale du commencement de toutes choses aurait
trouvé sa réponse: pourquoi en
général il y a quelque chose et non pas
rien. Aurait aussi trouvé sa réponse la
question secondaire des constantes cosmiques qui depuis
le tout commencement déterminent
lévolution de lunivers. Mais
précisément: Dieu existe-t-il, existe-t-il
réellement?
Dieu comme Réalité
Comment ai-je accès au
mystère de lorigine? Comment suis-je certain
que «Dieu» nest pas seulement une
hypothèse, une «idée», mais une
« réalité effective»? Nous
lavons déjà vu clairement: ce
nest pas sur le terrain de la pure théorie,
mais Kant a raison sur le principe sur la
voie de la pratique vécue et
réfléchie quil faut chercher les
réponses aux grandes questions fondamentales de la
Réalité. Il faut donc laisser de
côté les opérations théoriques
de la Raison pure. Et certainement aussi les sentiments
irrationnels ou les purs états dâme.
Mais avancer sur la base dune décision et
dune disposition de base qui fait fond sur la
confiance et dont il est possible de répondre
rationnellement. Jai toujours comparé quant
à moi cette attitude de confiance à 1
apprentissage de la nage, qui ne vient pas en se tenant
au bord, en lisant un manuel ou en suivant un cours de
nage à sec, mais qui
vient en prenant le risque, peut-être
avec laide dautres personnes, de se jeter
tête et corps dans leau mystérieuse
qui ne porte que celui qui lui fait confiance et
abandonne sa rigidité pour se mouvoir en elle.
Dans cette attitude de confiance, je peux,
au-delà de mes doutes, éprouver
lêtre-réel de la Réalité
dans son ensemble un être-réel
accepté au départ comme allant de soi, mais
souvent mis en doute en philosophie , je peux
affirmer par conséquent lidentité
foncière, la valeur et le sens de ce qui est. Et,
dans une telle attitude de confiance, une attitude
englobante dont je puis répondre rationnellement,
je peux admettre aussi ce qui est encore plus
contesté, lêtre-réel de Dieu,
un Fond originel de tout ce qui est, ce qui a des effets
sur lensemble de mon expérience
vécue, de mon comportement et de mes actions.
Celui qui sintéresse au
débat sur la théorie des sciences (voir sup
ra, I, 5-7) pourra maintenant préciser ceci: une
preuve inductive autant quune preuve
déductive de Dieu sont impossibles à partir
de cette réalité éprouvée du
monde et de lhomme pour une raison théorique
qui voudrait démontrer la réalité de
Dieu par des conclusions logiques. Mais non impossible
apparaît une éducation qui ouvre le chemin,
qui tente déclairer pour chacun une
expérience daccession à la
Réalité si fragile pour ainsi sur la
ligne de la « raison pratique», ou mieux: celle
de «tout lhomme» placer
lhomme pensant et agissant devant une
décision libre dont il puisse cependant
répondre rationnellement. Celle-ci exige
mais comme toute espérance, toute foi et tout
amour au plus profond de lhumain une
ouverture de tout lhomme qui aille au-delà
de la raison pure.
Si! on souhaite appliquer un
critère de vérification, il ne saurait
être aussi étroit que le critère
empiriste, qui n admet comme réel que ce qui
est expérimenté par les sens. Cependant il
ne faut pas non plus quil soit aussi lointain que
le critère purement herméneutique à
partir duquel on cherche souvent à tout comprendre
hors de toute perspective critique. Seul un
critère de vérification indirecte entre en
ligne de compte: il tente de vérifier Dieu
à partir de la réalité
expérimentée par lhomme et le monde!
Ce quoffre lexpérience commune de la
réalité concrète de lhomme et
du monde à laquelle nous avons accès peut
être théoriquement décrypté
par la pensée et porté à
lexpression par le langage. Les
énoncés sur Dieu doivent être
éprouvés et vérifiés dans
lhorizon dexpérience de notre vie et
des questions existentielles fondamentales, non pas
à partir de déductions contraignantes
tirées dune expérience
prétendument évidente qui provoquerait une
décision de lhomme, mais plutôt dans
une illumination éclairant une expérience
toujours problématique invitant lhomme
à une décision libre. Cest seulement
lorsque le discours sur Dieu est garanti par
lexpérience concrète de la
réalité de lhomme et du monde,
qu il est référé à
elle, médiatisé par elle, que sa
crédibilité est fondée.
Un point dArchimède
Les questions portant sur le Tout et sur le
mystère originel de la réalité ne
sont pas destinées aux esprits niais, aux esprits
faibles, aux « amateurs d
arrière-mondes » (Nietzsche), mais
dabord et avant tout aux hommes informés,
engagés. Elles ne sont pas une excuse pour ne pas
travailler, mais une incitation au travail.
Limpossibilité de répondre à
ces grandes questions est cause chez beaucoup de leur
malaise devant les idéologies athées. Ma
conviction, au contraire, est celle-ci: le Oui à
Dieu rend possible une confiance de base radicalement
fondée. Car qui dit Oui à Dieu
connaît le fondement originel, le mystère
originel de la Réalité, il sait pourquoi il
peut foncièrement faire confiance envers et contre
tout à lhomme et au monde. Ma confiance en
Dieu en tant que confiance de base radicale,
qualifiée, est en mesure de me donner la condition
de possibilité de la Réalité
problématique. En ce sens, elle témoigne
dune rationalité radicale qui se distingue
clairement du rationalisme idéologique, celui qui
absolutise la ratio.
«Donne-moi un point où je puis
aller, et je soulèverai le monde»: avec cette
phrase, le génial mathématicien que fut
Archimède (285- 212 av. J.-C.) aurait
illustré la loi sur le levier quil avait
démontrée. Quiconque croit en Dieu na
pas de réponses automatiques grâce
auxquelles il pourrait « soulever » toutes les
grandes questions de la vie humaine et de lhistoire
de lhumanité. Il possède cependant
son « point dArchimède »: un appui
solide à partir duquel il peut aborder les grandes
questions (et parfois aussi les petites).
Car, si Dieu existe, dinnombrables
questions existentielles peuvent, du moins dans le
principe, trouver leur réponse. Revenons par
exemple aux questions encore plus englobantes de Kant
119
Que pouvons-nous savoir? Pas seulement:
pourquoi ny a-t-il pas rien, doù vient
lunivers et pour quel but? Mais plutôt:
doù vient lhomme, et où
va-t-il? Pourquoi le monde est-il comme il est? Quels
sont le fondement et le sens ultime de toute
Réalité?
Que devons-nous faire ? Pourquoi
faisons-nous ce que nous faisons, et pourquoi et envers
qui sommes-nous en dernière instance responsables?
Quest-ce qui mérite absolument le
mépris, quest- ce qui mérite
lamour? Quel est le sens de la
fidélité et de lamitié, mais
aussi de la souffrance et de la faute? Quelle est pour
lhomme la mesure décisive?
Que pouvons-nous espérer? En vue de
quoi sommes-nous sur terre? Que signifie le Tout? Y
a-t-il quelque chose qui nous porte malgré tout
notre néant, qui ne permet jamais de douter?
Quelque chose qui demeure au sein de tout ce qui change,
un inconditionné dans tout le conditionné?
Un absolu malgré la relativité partout
éprouvée? Que nous reste-t-il: la mort qui
à la fin rend toute chose dénuée de
sens? Quest-ce qui nous donnera courage pour vivre
et quest-ce qui nous donnera courage pour
mourir?
Ma réponse, que jaurai
à développer dans les chapitres qui
suivent, sénonce donc ainsi: si Dieu existe,
alors il y a une réponse fondamentale à ces
questions, alors on peut comprendre du plus profond
pourquoi nous sommes des êtres de manque
très finis et pourtant des êtres avec une
attente, une espérance et une nostalgie infinies.
On peut ensuite trouver par principe une réponse
aux questions: doù viennent en
dernière instance les constantes cosmiques de
base, doù la matière et
lénergie, doù par
conséquent le cosmos et lhomme? Cependant,
lorigine de lhomme justement doit être
considérée dans le cadre de la tension qui
existe entre Création et évolution.
Hans Kung
Après avoir fait des
études en théologie à Rome à
l'Université grégorienne, il est
ordonné prêtre en 1954. Il continue ses
études dans diverses universités
européennes, dont la Sorbonne à Paris
où il soutient une thèse de doctorat
intitulée "La justification. La doctrine de Karl
Barth et une réflexion catholique". En 1960, Hans
Küng est nommé professeur de théologie
à l'université Eberhard Karl de
Tübingen, en République
fédérale d'Allemagne. Il y a pour
collègue Josef Ratzinger (futur pape Benoît
XVI), avec qui il participe au concile Vatican II comme
théologien expert (peritus). Cette
expérience le marquera
profondément.
Au cours des années
1970, Hans Küng publie de nombreux ouvrages tout en
poursuivant son enseignement. Il se fait remarquer
dès le début de la décennie en
publiant en 1971 Infaillible ? Une interpellation dans
lequel il remet en cause un certain nombre d'affirmations
de la doctrine catholique consacrées par le
concile Vatican I (1870), durant lequel avait notamment
été proclamé le dogme de
l'infaillibilité de l'évêque de Rome,
c'est à dire le pape. C'est également
à cette époque qu'il publie son monumental
Être chrétien, qui est en quelque sorte un
exposé raisonné de son système
théologique. On ne peut qu'être saisi par
l'extraordinaire effort intellectuel que
représente cette uvre dans l'histoire de la
pensée chrétienne au XXe
siècle.
En décembre 1979,
suite à une longue controverse avec Rome et
spécialement la Congrégation pour la
doctrine de la foi (successeur de la Sainte Inquisition
et du Saint Office), il se voit retiré sa missio
canonica (reconnaissance officielle de l'Église
catholique qu'un professeur est habilité à
enseigner la théologie et à participer
à la collation des grades universitaires
catholiques). Il est maintenu à
l'université Eberhard Karl de Tübingen comme
professeur et directeur de l'institut des recherches
oecuméniques. Il cesse officiellement son
enseignement en 1996.
Il se dévoue depuis
déjà 1993 à la fondation "Pour une
éthique planétaire" (Weltethos) qui cherche
à développer et renforcer la
coopération entre les religions au delà
d'une vague reconnaissance des valeurs communes. Il
cherche particulièrement à initier de
véritables initiatives pratiques en vue de la paix
et du développement. On peut consulter son site
qui inclut la déclaration pour une éthique
planétaire[1]. Cet engagement lui a valu
de recevoir le Prix Niwano de la paix en 2005.
En septembre 2003, il
publie un article dans le Monde des Religions, pour
constater que la repentance de l'an 2000 est un geste
médiatique qui n'a pas été suivi
d'actes majeurs tendant à la
concrétiser.
Pour lui, les
différentes religions sont l'expression de la
légitime religiosité de l'homme. Elles sont
ou devraient être au service de l'homme et ne
devraient être que des aspects secondaires d'une
éthique humaine, et donc mondiale (la
"Weltethik"), plus fondamentale, où - finalement -
Dieu est au service de l'homme. Il a
déclaré en 2003 chercher une «
réconciliation pragmatique » avec Rome. Le
cardinal Karl Lehmann, de Mayence, a
déclaré alors à la presse que son
attitude était une « remarquable expression
de bonne volonté » et annoncé son
intention d'intervenir à ce sujet auprès de
la Congrégation pour la doctrine de la
foi.
Bien que très
alarmé par l'élection du cardinal Josef
Ratzinger comme pape sous le nom de Benoît XVI,
Hans Küng a longuement été reçu
par celui-ci à Castel Gandolfo le 24 septembre
2005[2].
Ecrits:
LE CONCILE, EPREUVE DE
L'EGLISE Le Seuil , 01/06/1963 Discours au concile
Vatican II 304 pages mars 1964 Liberté du
chrétien Les temps sont passés où
l'on aurait cherché en vain le mot «
liberté » dans certains dictionnaires de
théologie catholique. Et si on l'y trouvait, on
était renvoyé au mot « loi ».
Aujourd'hui, non seulement [...] Ed. du Cerf-
Desclée de Brouwer, 238 pages janvier 1967 Le
Service théologique dans l'Église
Mélanges offerts au Père Yves Congar pour
ses soixante-dix ans Ce volume dhommages se compose
de diverses sections étudiant successivement la
théologie en acte à Vatican II et son
influence, la méthode théologique et le
ministère du théologien, le rapport entre
[...] 384 pages 1974 VINGT PROPOSITIONS - Etre
chretien Le Seuil , 01/02/1979 Dieu existe-t-il ?1981 Vie
éternelle? 1985 Le Christianisme et les Religions
du monde 1986 POURQUOI SUIS JE TOUJOURS CHRETIEN ? Bayard
, NOUVELLES , 01/03/1988 Une théologie pour le
111e millénaire 1989 - Prêtre, pour quoi
faire? Ed. du Cerf- Desclée de Brouwer 1990
Qu'est-ce que l'Église ? De nos jours les
chrétiens aimeraient bien s'entendre sur la
réponse à donner à la question :
« Qu'est-ce que l'Église » ? Pour aller
dans ce sens, H. Küng interroge d'abord l'histoire,
pose le problème [...] Paru : Mars 1990
210 pages - Garder lespoir - Ecrits sur la
réforîne de lEglise Écrits sur
la réforme de l'Église Depuis des
années, l'Église offre de toute
évidence les signes alarmants d'une «
émigration » intérieure et
extérieure, qui a déjà gagné
de nombreux milieux. Soucieux de l'Église, Ed. du
Cerf 1991 Christianisme et religion chinoise (en
collaboration avec Julia Ching) 1991 Projet
déthique planétaire La paix mondiale
par la paix entre les religions 1991 Être
chrétien « Points Essais » n°284,
1994 LIslam, un défi pour le christianisme
(direction en collaboration avec Jiirgen Moltmann)
Beauchesne, 1994 Le Judaïsme 1995 Manifeste pour une
éthique planétaire La déclaration du
Parlement des religions du monde Au cours dune
assemblée tenue en septembre 1993, le Parlement
des religions du monde a rédigé ce texte
inaugural qui propose une reconnaissance des normes
indispensables et des valeurs universelles sans
[...]Mars 1995 128 pages Credo La confession de
foi des Apôtres expliquée aux hommes
daujourdhui 1996 Christianisme, judaïsme
et islam Fidélité et ouverture La religion,
toute religion, est à la fois, par essence,
référée à des sources, donc
à un passé, et de fait questionnée,
dans cette référence même, par les
conditions de son présent. Elle ne peut doncMars
1999 272 pages Mon combat pour la liberté «
Aucune des controverses dans lesquelles j'ai
été impliqué et que, pour la
plupart, je n'ai ni cherchées ni essayé
d'éviter, ne concernait des enjeux d'importance
secondaire sur lesquels j'aurais facilement [...]
Paru : Novembre 2006 Ed. du Cerf 576 pages Petit
Traité du Commencement de toutes choses Editions
du Seuil janvier 2008
01chretiens.html